Elue, ministre africain de l'année lors de la dernière édition de l'African Leadership Magazine Awards, la ministre de l'Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison est devenue une figure incontournable des conférences internationales de haut niveau. Pas plus tard que le 26 juillet dernier, elle a été invitée comme panéliste d'un atelier par visioconférence organisé par l'Organisation et de Coopération et de Développement Economique (OCDE).
Axée sur le thème de « la transparence de la dette et la manière dont un marché de la dette plus transparent peut améliorer sa gestion de la dette et réduire son coût », l'intervention de la Grande Argentière a été pour elle l'occasion de s'exprimer sur le cas Madagascar. Notamment sur la question de savoir comment la transparence de la dette y est perçue dans la gouvernance, comment se traduit-elle, mais aussi sur les efforts qui peuvent être faits à l'avenir pour son amélioration.
La Ministre de l'Economie et des Finances a évoqué durant son temps de parole le rôle primordial de la transparence de la dette durant la lutte contre la pandémie de COVID-19 pour mieux évaluer la soutenabilité de la dette et remédier aux vulnérabilités et faciliter la restructuration de la dette. Notons qu'à Madagascar, la pratique de la transparence de la dette se manifeste, notamment par la publication des statistiques et des rapports sur la dette. Et ce, à travers des données, complètes, cohérentes exactes et disponibles en temps voulu.
On peut citer entre autres, le bulletin Statistique de la Dette (BSD), le Heat Map de la Banque Mondiale qui permet l'évaluation des performances nationales et la comparaison avec les pays pairs. Le Système de Gestion et d'Analyse de la Dette (SYGADE) fait également partie des outils du MEF dans ce sens.