L'Afrique du Sud jouera pour la première qualification de son histoire en huitièmes de finale de la Coupe du monde contre l'Italie le 2 août (9h00 heure française). Pour cela, il faudra une victoire aux Bayana Bayana, qui ont déjà montré depuis le début de ce Mondial féminin qu'elles étaient capables d'aller titiller des adversaires meilleures sur le papier.
« Pas un mauvais résultat, mais un résultat très décevant ». Les mots de Thembi Kgatlana, buteuse sud-Africaine lors du dernier match contre l'Argentine (2-2) le 28 juillet, résument bien le mondial des Banyana Banyana jusqu'ici. Par deux fois, elles ont mené au score, par deux fois, elles ont laissé le match s'échapper. Contre la Suède d'abord (défaite 2-1), puis contre l'Argentine.
« Le début de match était facile, car nous avons mis une grosse pression aux Argentines et marqué le second but, a analysé Kgatlana après la rencontre face à l'Albiceleste. Mais après le but, nous avons pensé que les points étaient déjà à nous. Et la fatigue est arrivée, puis nous en avons pris deux. »
Des propos qui trouvent échos chez sa coéquipière et défenseure, Lebohang Ramalepe : « Peut-être c'est un manque de concentration, peut-être, nous nous sommes vues gagner avant la fin du match », a-t-elle réfléchi à voix haute. Probablement un manque d'expérience pour la sélection de Desiree Ellis, qui ne dispute que son deuxième mondial, après le premier en France en 2019, qui s'était soldé par trois défaites en phase de poules.
La victoire ou rien
Quoi qu'il en soit, il faudra une victoire aux Sud-Africaines le 2 août (9h00 heure française) contre l'Italie pour se qualifier et rejoindre le Nigeria parmi les nations africaines en huitièmes de finale. La première victoire de leur histoire en Coupe du monde. « Si on veut avancer, il faut gagner, peu importe ce que cela implique. S'il faut perdre une jambe sur le terrain, on le fera », jure Thembi Kgatlana.
Sans avoir besoin de sacrifier un membre, la gardienne Kaylin Swart pense avoir la recette : « Nous avons montré du caractère. Il faut que nous tenions un peu plus le ballon et travailler sur la gestion de nos matches ». Tout un programme face à des Italiennes qui sont largement favorites. Mais après avoir inquiété les Suédoises et fait jeu égal avec les Argentines, tout semble possible pour les Bayana Bayana, à qui les bookmakers promettaient la dernière place du groupe G.