Dans un communiqué publié lundi 31 juillet, les opposants Augustin Matata et Moïse Katumbi condamnent l'attaque contre le cortège de Delly Sesanga, candidat déclaré à la présidentielle 2023, à Kananga (Kasaï-Central). De ce fait, ils demandent à la MONUSCO d'assurer « un dispositif sécuritaire approprié » pour les candidats président de la République.
«Au regard de l'insécurité grandissante à l'encontre des candidats président de la République et leurs proches entourages, nous réitérons de manière insistante auprès de la MONUSCO - la plus haute représentation de la Communauté internationale en RDC - notre demande d' un dispositif sécuritaire approprié pour lesdits candidats », écrivent Augustin Matata et Moïse Katumbi.
Intolérance politique
Le communiqué condamne les jets « des projectiles de toutes formes » dont a été victimes le cortège de Delly Sesanga, samedi 29 juillet à Kananga.
« Nous condamnons ces actes de barbarie et d'intolérance politique à l'endroit du président de l'Envol et sa délégation », affirment les deux personnalités ; exigeant qu'une enquête soit ouverte « par les autorités en charge de la sécurité pour en identifier les auteurs et commanditaires afin qu'ils soient traduits devant la justice et fermement sanctionnés ».