Ces derniers jours, des partis politiques et organisations de la société civile se sont inquiétés du respect des délais alors que le pays doit pour la première fois de son histoire, organiser trois élections le même jour. Présidentielle, législatives et locales doivent se tenir le 26 août prochain.
Des organisations comme le Coted ont estimé que les élections étaient mal préparées et qu'il fallait les reporter. Le parti d'opposition RPG avait même demandé une transition politique. Des demandes écartées lundi par le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze devant son cabinet.
« Ces sujets ne sont pas d'actualité. Ils le sont d'autant moins qu'ils avaient été abordés pendant la concertation politique du mois de février dernier et ils avaient été évacués. En l'état actuel du calendrier, tout report au-delà des termes constitutionnels exposerait notre pays à une profonde instabilité. Le chef de l'État a exprimé à plusieurs occasions sa ferme volonté de voir ces élections se tenir dans les délais constitutionnels et il a de fait engagé le gouvernement à tout mettre en oeuvre pour y parvenir. »
Tout est fait pour respecter les délais
Nadia Christelle Koye, vice-présidente du CGE, l'organe qui pilote le processus électoral, assure que tout est fait pour respecter les délais.
« Nous sommes contraints de respecter les dispositions légales. Nous avons veillé à ce que toutes les étapes soient réalisées dans les délais impartis, en l'occurrence la mise en place des commissions électorales locales, de l'assemblée plénière, la publication des candidatures... Nous travaillons d'arrache-pied pour que ce délai soit impérativement tenu. »
Le processus se poursuit donc. Le CGE vient de recevoir la liste électorale révisée. Il va maintenant travailler à l'identification et la désignation des scrutateurs, l'identification et l'implantation des bureaux de vote, avant l'organisation du scrutin proprement dit.