Sénégal: Concours Général 2023 - 103 lauréats des écoles publiques et privées honorés

1 Août 2023

Ils sont au total 103 lauréats (51 filles et 52 garçons) issus des écoles publiques et privées du Sénégal à avoir été honorés, hier, devant le Chef de l'État, Macky Sall, dans le cadre de l'Édition 2023 du Concours général.

Évènement phare du calendrier républicain, le Concours général revêt une importance capitale pour tous les acteurs du système éducatif sénégalais et aussi pour les élèves. L'édition 2023 a enregistré, au total, 103 lauréats. Venus des écoles privées et publiques du pays, ils ont reçu, hier, leurs distinctions en présence du Président de la République, Macky Sall. Il y a eu, au départ, 3054 candidats de Première et de Terminale, contre 2722 en 2022, soit 332 de plus en 2023. « Les candidats sont ainsi répartis : 1861 en classe de Première dont 940 filles et 722 garçons.

En classe de Terminale, ils sont 1393 avec 715 filles et 678 garçons. Au titre des performances, nous avons, au total, enregistré 109 distinctions, dont 60 prix et 49 accessits. En fonction des niveaux, pour les distinctions en classe de Première, nous avons 60 et 49 en classe de Terminale. Par rapport aux statuts, les distinctions se répartissent comme suit : en classe de Première 41 pour le public soit 68,33% et 19 pour le privé », renseigne le Directeur de l'Enseignement moyen secondaire général au Ministère de l'Éducation nationale, Papa Kandji.

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En classe de Terminale, l'Inspecteur Kandji souligne qu'ils sont 33 lauréats pour le public et 16 pour le privé. Ainsi, on note au total, 74 distinctions pour le public et 35 pour le privé. Selon le sexe, on relève 54 distinctions pour les filles et 55 pour les garçons. « Les lauréats sont au total 103, dont 51 filles et 52 garçons. Par niveau, on note, en classe de Première, 55 lauréats, dont 28 filles et 27 garçons. Pour la classe de Terminale, ce sont 48 lauréats (23 filles et 25 garçons). En fonction du statut des lauréats, en classe de Première, ils sont 55 lauréats, 38 pour le public et 19 pour le privé. En classe de Terminale, ils ont 48 prix pour le public et 16 pour le privé », a précisé M. Papa Kandji, rappelant qu'en 2009, il y avait 973 mentions dont seulement 4 « Très bien ».

En 2012, il y a eu 2040 mentions dont 9 « Très bien » et en 2023, 8212 mentions, dont 147 mentions « Très bien ». « Entre 2022 et 2023, nous avons 614 mentions de plus. Ces efforts sont le fruit de vos énormes investissements dans le secteur, surtout vos efforts pour apaiser le climat social. L'expérience montre que les investissements productifs dans l'éducation, c'est au bout de 10 ans. Ces lauréats que nous recevons aujourd'hui, en 2020, n'avaient fait qu'un seul semestre en Seconde, à cause de la pandémie de Covid-19. Cela montre le caractère résilient de notre système éducatif », s'est-il réjoui, s'adressant au Chef de l'État Macky Sall.

DANIEL CABOU (PARRAIN DE L'ÉDITION 2023)

« Le prix vous offre la possibilité d'être pour vos cadets, des modèles »

Si le Directeur de l'Enseignement moyen secondaire général a loué les résultats obtenus par les élèves et aussi la performance et la résilience du système éducatif national, de son côté, le parrain de cette édition, lui, va au-delà du constat et des félicitations. « La satisfaction du travail bien fait, la nécessité de la persévérance et la culture de l'excellence, demeurent, pour vous, au coeur de chacune de vos initiatives et de vos actions. Le prix que vous allez recevoir vous offre la possibilité d'être pour vos cadets, des modèles », a indiqué M. Daniel Cabou. Étant dans un contexte où l'Intelligence artificielle occupe une place centrale dans la vie des êtres humains et le fonctionnement du monde, les autorités étatiques et éducatives ont choisi de réfléchir sur : « Opportunités et défis de l'Intelligence artificielle (IA) dans le système éducatif sénégalais ».

Un thème plus qu'actuel, selon le parrain M. Cabou, qui est membre du Conseil de l'Ordre national du Lion et ancien ministre Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal du 7 mars 1968 à mars 1970. « Premièrement, l'Intelligence artificielle est un outil d'apprentissage et porteur de promesses. Deuxièmement, l'IA est un outil de connaissance et d'apprentissage particulier, car, il élargit le champ des possibles en offrant une base extraordinaire de connaissances à explorer et à exploiter. Troisièmement, la connaissance et le savoir sont des biens qu'il nous faut cultiver et transmettre tout en entretenant esprit critique et réactivité afin d'évoluer en pleine conscience en ce début de millénaire », a-t-il affirmé.

L'Intelligence artificielle, un moyen d'améliorer l'accès à une éducation de qualité pour tous

Définie comme un processus d'imitation de l'intelligence humaine qui repose sur la création et l'application d'algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique, l'Intelligence artificielle (IA) permet à des ordinateurs de penser et d'agir comme des êtres humains. « L'Intelligence artificielle, grâce à son potentiel révolutionnaire, ouvre d'énormes opportunités en termes d'amélioration des performances pour notre système éducatif, face aux nouvelles exigences de la mondialisation, marquées par le règne du cognitif et de l'informatif. L'AI peut améliorer l'accès à une éducation de qualité pour tous », a témoigné Mme Coumba Niang, Formatrice au Centre régional de formation des personnels de l'éducation de Fatick. Ayant procédé à la lecture du discours d'usage, Mme Niang a souligné qu'en effet, grâce aux plateformes d'apprentissage en ligne et aux outils permettant de dispenser des cours à distance, pour les élèves vivant dans les localités éloignées ou enclavées, l'IA joue un « rôle crucial » pour l'éducation.

« Elle constitue aussi un instrument pour adapter les méthodes pédagogiques en fonction des besoins individuels de chaque apprenant. Grâce à l'apprentissage automatique et à l'analyse des données, il est possible de créer des environnements d'apprentissage personnalisés, favorisant ainsi la motivation et l'engagement des élèves. Les systèmes d'apprentissage peuvent s'adapter en temps réel aux besoins et aux capacités des élèves », a-t-elle poursuivi. Cette formatrice estime que l'intégration de l'Intelligence artificielle dans le système éducatif sénégalais améliore « sensiblement » l'apprentissage, favorise l'inclusion et la qualité de l'éducation. D'après Mme Coumba Niang, l'exploitation adéquate de toutes ces opportunités permettra assurément aux acteurs du système éducatif sénégalais de mieux préparer les apprenants à réussir dans un monde en constante évolution.

L'IA, une arme à double tranchant

Certes l'IA offre beaucoup d'opportunités. Toutefois, Mme Niang note que beaucoup de scientifiques et d'experts de divers domaines tirent la sonnette d'alarme. Car, il existe des dangers, des pratiques considérées comme déviantes. « Il est important de s'arrêter sur les menaces liées, entre autres, à l'éthique, à la protection des données, au respect de la vie privée, à la protection des enfants en ligne, à la préservation du socio-affectif pédagogique, à la paix civile et sociale, etc. Le système éducatif et la société sénégalaise ne sont pas à l'abri de certaines de ces menaces qui peuvent être multiformes et impliquant, chez chacun, une vigilance aiguë pour accompagner ce grand bond technologique », a-t-elle notifié.

Avec l'IA, Mme Niang alerte que les enfants peuvent développer des comportements « déviants et violents », dont les causes sont à rechercher dans la floraison de ressources disponibles sur le réseau internet, aux antipodes des valeurs morales sénégalaises. Ils peuvent aussi, selon elle, s'écarter des exigences morales de vertu intellectuelle et de quête personnelle du savoir, en s'adonnant à des pratiques frauduleuses, anéantissant ainsi, la créativité et l'originalité des productions. « Si les élèves, voire les enseignants, deviennent trop dépendants des systèmes d'IA pour effectuer des recherches, résoudre des problèmes et plus généralement, générer des réponses, cela peut réduire l'effort de réflexion personnelle et critique qui permet de développer l'esprit de discernement. (...)

S'il est vrai que l'IA doit être utilisée comme outil pour soutenir et améliorer le processus pédagogique, il est tout aussi important de maintenir un équilibre en encourageant, entre autres, les compétences de recherche, de réflexion critique et d'analyse pour se prémunir contre des erreurs factuelles et de deepfake », a-t-elle alerté. D'ailleurs, cette formatrice juge essentiel de pointer les défis qui émaillent l'horizon pour bénéficier pleinement de l'IA. Parmi ces défis, figurent, en bonne position, l'accès équitable aux ressources technologiques, la formation des enseignants, la collaboration et le partage de connaissances, la réglementation, la protection de la vie privée des apprenants et l'éthique, la gestion de la conduite du changement, l'acceptation sociale et culturelle, la fiabilité et la qualité des systèmes d'IA et la préparation du marché du travail. « Bien qu'il y ait un arsenal juridique qui régule le déploiement du numérique dans tous les secteurs d'activités, des politiques claires et des réglementations éthiques doivent être mises en place pour encadrer l'utilisation de l'IA, surtout dans l'éducation », a plaidé Mme Niang.

CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX DU CONCOURS GÉNÉRAL 2023

Macky Sall insiste sur la citoyenneté et le respect des valeurs de la République

En présidant la dernière cérémonie du Concours général de son magistère, le Président Macky Sall a insisté, hier, sur les valeurs de respect de la République. Le Chef de l'État a demandé aux lauréats de faire preuve d'humilité, de tenue et de retenue dans la vie.

Dans les couloirs bercés par les notes de kora, parents, amis, professeurs étaient tous dans leur 31 en ce lundi 31 juillet 2023. Nous sommes au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose et les 1800 places semblent insuffisantes pour accueillir les hôtes de la centaine de lauréats du Concours général, édition 2023. Des larmes de joie ont coulé, des ovations nourries ont rythmé l'ambiance et la fierté gravée sur les fronts des récipiendaires. Pour cette fête de l'excellence, le thème « Opportunités et défis de l'intelligence artificielle dans le système éducatif sénégalais » a été un prétexte, pour le Président de la République, d'inciter les élèves à la citoyenneté. « Restez ambitieux et compétents, mais soyez humbles. Cultivez le savoir et le savoir-faire sans oublier le savoir-être, c'est-à-dire la tenue et la retenue. C'est ce qui fera de vous de grands hommes et de grandes dames », a conseillé Macky Sall devant le Président de l'Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le Premier ministre Amadou Ba, le Ministre de l'Éducation nationale Cheikh Oumar Hanne, entre autres autorités et membres du Gouvernement.

Dans un contexte marqué par des scènes de casses, de destructions et de pillages, le Chef de l'État a demandé aux élèves de se tenir loin de ces actes. Car, Macky Sall constate que le monde vit les dérives des réseaux sociaux devenus « une fabrique de fakenews qui répandent la tromperie, la manipulation, le radicalisme et la violence ». Pour le Président de la République, l'intelligence artificielle nous plonge dans un tourbillon où s'entremêlent progrès, incertitudes et interrogations. « Comment transmettre à nos enfants nos valeurs de cultures et de civilisations quand, à longueur de journée, il y a d'autres modes de pensée, d'actions et de vie souvent véhiculés par des gens sans qualifications qui s'arrogent prétentieusement le titre d'influenceur ? Comment protéger la vie privée quand elle est constamment épiée et exposée à la frénésie des réseaux sociaux ?», s'est-il interrogé.

Ces questions, d'après Macky Sall, montrent la complexité de la tâche qui nous attend lorsque l'on veut saisir les opportunités de l'intelligence artificielle. Ainsi, il appelle les uns et les autres à éviter que le numérique ne fasse la promotion du nivellement par le bas de notre société et de notre système éducatif. Il invite les élèves à prendre exemple sur le parrain du Concours général 2023, en l'occurrence Daniel Cabou, administrateur civil à la retraite et plusieurs fois Ministre sous le régime du Parti socialiste. « Patriote dans l'âme, il démissionnera de la Fonction publique française pour être au service du Sénégal à l'indépendance. Sa brillante carrière est un modèle de compétence, d'intégrité morale, d'esprit républicain - qu'on veut détruire dans ce pays - et de discernement sans faille. Ses qualités distinguées de grands serviteurs de l'État et de la Nation lui valent d'être membre du Conseil de l'Ordre national du lion. Le doyen est un modèle de grâces, d'humilité et de générosité », a salué Macky Sall, précisant que cette cérémonie de Concours général est la dernière qu'il présidera en tant que Président de la République.

À noter que Cheikh Thioub est le meilleur élève du Concours général cette année. Pensionnaire du Lycée d'excellence de Diourbel, il est sorti deuxième en Histoire et troisième en Mathématiques.

« La violence n'a pas de place dans la société, encore moins à l'école »

Dans les manifestations liées aux affaires judiciaires d'Ousmane Sonko, des enseignants auraient incité leurs élèves à descendre dans les rues pour des motifs politiques. « Une tendance pernicieuse qui consiste à détourner l'école de sa vocation d'éducation et de formation », regrette le Président de la République qui a exprimé ses « grandes préoccupations », hier, lors de la célébration des lauréats du Concours général 2023 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose. « C'est grave qu'un enseignant, censé être un éducateur, abuse de l'ascendance et de l'autorité qu'il a sur ses élèves, en les incitant à la violence et aux manifestations de rue. La violence, sous toutes ses formes, n'a pas de place dans la société, encore moins à l'école », a déclaré le chef de l'État.

Pour Macky Sall, l'école et l'université ne sont pas des arènes de gladiateurs. « Leur vocation est d'éduquer et de former des citoyens éclairés et responsables, des bâtisseurs et non des casseurs », a-t-il dit. Raison pour laquelle, le Président de la République « condamne fermement les actes inacceptables » de saccage et de destructions dans les écoles et universités. « Ces actes ne resteront pas impunis. Les auteurs sont heureusement minoritaires dans le système éducatif et ne représentent nullement les enseignants du Sénégal », a-t-il précisé. Macky Sall rend ainsi hommage à toute la communauté éducative, personnels administratifs et techniques pour leur contribution précieuse à l'éducation des enfants.

CLASSES PRÉPARATOIRES AUX GRANDES ÉCOLES

Des anciens proviseurs du Lycée Louis Le Grand recrutés

Après le Lycée d'excellence de Diourbel, le Sénégal a lancé, depuis l'année dernière, les Classes préparatoires aux grandes écoles (Cpce). Le Président de la République a annoncé, hier, avoir recruté des professeurs étrangers pour booster la qualité de cet établissement. « Nous les avons mis ensemble avec des professeurs sénégalais. Je viens de signer un contrat d'assistance parce que j'ai recruté les anciens proviseurs du Lycée Louis Le Grand et d'autres grands professeurs de lycées préparatoires pour accompagner ces classes préparatoires, mais aussi pour accompagner les classes de Première et de Terminale pour en faire des S+. Je ne souhaite pas que notre élite s'envole vers des destinations moins prestigieuses parce que simplement il s'agit d'aller à l'étranger », a souligné Macky Sall. Par ailleurs, le Chef de l'État dit avoir remarqué que, pour plusieurs disciplines, aussi bien en classe de Première qu'en Terminale, les 1ers et 2e prix n'ont pas été attribués lors du Concours général 2023. « Il est urgent que nous réfléchissions davantage sur les causes de ces contreperformances afin d'améliorer les résultats des prochaines éditions », a-t-il conclu.

CHEIKH THIOUB, MEILLEUR ÉLÈVE DU CONCOURS GÉNÉRAL

Chair matheux !

Natif de Kaolack, il y a 18 ans, Cheikh Thioub du Lycée d'Excellence de Diourbel compte déjà, à son actif, plusieurs consécrations en Mathématiques. Bac S1 en poche avec Mention Très Bien, il est meilleur élève du Concours général 2023. Profil.

Pas hésitants, se dirigeant vers le Président de la République, écharpe dorée autour du cou...Cheikh Thioub parait timide et impressionné par le public du Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose. Le temps d'une matinée, ce n'est plus les professeurs du Lycée d'Excellence de Diourbel en face de lui. C'est un autre monde : le Président de la République, le Président de l'Assemblée nationale, le Premier ministre, le Ministre de l'Éducation nationale...De façon méthodique, le jeune homme enfile à chacune de ces personnalités le foulard sous les ovations du public. Doté d'une grande curiosité, Cheikh a relevé, avec succès, le défi en obtenant deux prix au cours général 2023 : le 3e prix en Mathématiques et le deuxième prix en Histoire. «Je pense que les Mathématiques peuvent paraître difficiles pour certains, mais dans l'ensemble, je pense qu'il faut travailler à essayer de donner le meilleur de soi-même, persévérer, avoir la rigueur et la détermination parce que ce n'est jamais évident pour personne. Je pense que si l'on travaille comme il se doit, il est possible de réussir en Mathématiques », théorise Cheikh Thioub, chevelure afro bien entretenue.

L'histoire du meilleur élève du Concours général 2023 a débuté à Kaolack, à quelque 200 km de Dakar où Cheikh Thioub voit le jour le 2 février 2005. « C'est un garçon sérieux qui se donne à fond dans les études », témoigne El Hadji Baba Thioub, son père. Dans la capitale du Saloum, centre important du transit de l'arachide, Cheikh s'arme d'assiduité, de travail acharné pour s'ouvrir les portes lumineuses du Lycée d'excellence de Diourbel. Il confie très tôt à sa mère ses ambitions dans ce temple d'élite du savoir. « Je vais devenir le meilleur élève du Sénégal », a-t-il juré, d'après sa maman, Ndèye Mbow. Dans le Baol, Cheikh rappelle qu'il n'est pas venu pour juste décrocher le premier diplôme universitaire. Ses performances sont de haute portée. De 16,99 de moyenne annuelle en Seconde, la note passe à 18,04 en Première et à 18 ,05 en Tle S1. « Quand je suis venu au Lycée, j'ai connu des professeurs qui m'ont transmis cet amour. C'est dans ce lycée que j'ai développé mon amour pour les mathématiques et les sciences », confie Cheikh Thioub.

Il a 18 ans, écrit avec la main gauche et a déjà un palmarès long comme un bras. En 2022, il avait mis la main sur le 1er prix accessit en Mathématiques. C'est également le même Cheikh Thioub qui a raflé des prix aux Olympiades de Mathématiques organisées par l'École nationale de la statistique et de l'analyse économique Pierre Ndiaye (Ensae) en 2022 et 2023. Il n'est pas encore Einstein, mais Cheikh Thioub se donne les moyens de s'en rapprocher. Lors du Bac 2023, le bonhomme décroche une moyenne de 17,33 sur 20. Dites Mention Très Bien ! « Mon rêve est de devenir ingénieur en mécanique et en informatique », décline Cheikh Thioub. Décrit comme un jeune respectueux, jovial et humble qui trouve l'équilibre entre ses études et ses moments de détente, le jeune continue son chemin avec un goût prononcé pour les Mathématiques. Ce qui fait de lui un chair matheux.

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