Madagascar: Le cancer du poumon fait des ravages chez l'homme

Le cancer du poumon touche principalement les hommes à Madagascar, et peut être mortel. Il est curable à Madagascar, mais le diagnostic précoce est très conseillé par les médecins.

Maladie dangereuse. Le cancer du poumon affecte de plus en plus les hommes. C'est l'un des cancers les plus fréquents chez les hommes à Madagascar. « Après le cancer du lymphome, le cancer au niveau de la partie haute du système respiratoire et du système digestif, et le cancer du rectum, le cancer du poumon fait ses ravages aussi. Il est à la quatrième place chez les hommes », selon le dernier chiffre du service d'oncologie de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. « On ne peut pas dire que ce n'est pas important.

C'est très alarmant, même si cette maladie est curable localement », explique le docteur Andrianandrasana Ny Ony, oncologue médical à l'HJRA Antananarivo. Les hommes sont les plus affectés par cette maladie. Le cancer du poumon est provoqué principalement par la fumée des cigarettes. Les cigarettes restent le facteur fondamental du cancer du poumon à Madagascar. « Une personne qui fume risque d'affaiblir ses cellules. Une cellule qui ne fonctionne pas normalement est la définition du cancer. Cela peut aussi être défini par un changement de la forme de cette cellule travaillant au niveau du poumon», selon encore l'explication du médecin.

Guéris localement

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Dans le pays, 38,7 % des hommes et 14,8 % des femmes, âgés de 15 à 49 ans, fument, selon une dernière statistique. Ce qui explique pourquoi les hommes sont de plus en plus atteints par cette maladie dangereuse. Néanmoins, les femmes ne sont pas à l'abri. Sur les cancers qui se produisent chez tous les genres, il est à la huitième place.

Tout le monde peut être touché par cette maladie. Le cancer du poumon peut être guéri à Madagascar. Il ne faut pas attendre des spécialistes étrangers ou des experts ou faire une évacuation sanitaire. "Les médecins oncologues malgaches sont compétents", témoigne le médecin de l'HJRA. « Cette maladie mortelle est curable localement.

A condition que le cas de la personne soit connu tôt pour pouvoir la prendre en main », confirme, le docteur Andrianandrasana Ny Ony. La difficulté de traitement repose sur la méconnaissance des symptômes et aussi sur le retard du dépistage. Ce retard entraîne la gravité de la maladie. Le plus commun des symptômes est la toux avec du sang ou encore des crachats avec du sang.

« Il faut faire régulièrement un dépistage auprès des hôpitaux. Ne pas attendre que le cas, qui se présente par un essoufflement, s'aggrave. C'est surtout pour les fumeurs », insistent les médecins. Ce type de consultation n'est pas encore forcé, mais doit être exercé très régulièrement pour connaître le développement des cas. Ces symptômes ont certaines ressemblances avec la tuberculose, il faut donc se méfier et seul le diagnostic précoce est la clé. Le coût du traitement de la maladie varie selon le cas du malade.

« Plus les signes de la maladie sont graves, plus le tarif et les types du traitement augmentent », selon toujours ce médecin. La seule solution reste le diagnostic précoce. Les fumeurs sont de plus en plus appelés à en faire. Dans le cas des cancers, le but est de le déceler dans sa forme peu avancée, pour augmenter les chances de guérison. De plus, un service d'oncologie existe dans tous les hôpitaux des six provinces et permet de faciliter le dépistage et le traitement.

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