Dans le cadre du prolongement de la célébration du 50ème anniversaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, la Commission nationale pour l'UNESCO a organisé, sous la coordination du Professeur Amadou Camara, un atelier qui a débuté avant-hier, lundi 31 juillet et va continuer jusqu'au 2 août 2023. L'objectif général, c'est de renforcer les compétences des enseignants sur l'éducation en faveur du Patrimoine mondial et local.
La Commission nationale pour l'UNESCO du Sénégal, à l'instar de la communauté internationale, a célébré le 50ème anniversaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, en organisant un atelier de formation sur le Patrimoine mondial et local en faveur des enseignants. Cet session qui a commencé avant-hier, lundi 31 juillet et se poursuit jusqu'au 2 août 2023, a pour objectif général de renforcer les compétences des enseignants sur l'éducation en faveur du Patrimoine mondial et local.
Les cibles sont les enseignants-conseillers pédagogiques des Inspections d'académies (IA) et des Inspections de l'éducation et de la formation (IEF), les gestionnaires de sites, la Direction du Patrimoine Culturel, les universités, les Centres de formation des enseignants. La tenue du conclave s'explique par le fait que l'enseignement du patrimoine est inscrit dans les programmes scolaires du moyen secondaire. C'est pourquoi, la formation et la mobilisation des enseignants deviennent un préalable à l'apprentissage de l'éducation au patrimoine, pour une bonne sensibilisation des jeunes à la protection du patrimoine commun par tous les moyens appropriés.
Revenant sur l'importance de cette session, Professeur Amadou Camara, inspecteur générale de l'éducation et de la formation déclare que «c'est une rencontre qui se tient à l'occasion de la célébration du cinquantenaire du Patrimoine que l'UNESCO organise dans tous les Etats membres. Nous sommes des enseignants, des pédagogues, nous avons besoin de réviser tout le temps les contenus et le procédé de nos enseignements, disons d'actualiser et revisiter les aspects scientifiques ainsi que les démarches pédagogiques que nous mettons en oeuvre et sur la question du patrimoine qui est une question dynamique. Il évolue beaucoup, les mis à jour s'imposent tout temps».
Il poursuit : «les patrimoines naturel et culturel sont menacés avec tous ces conflits qui se déroulent dans le monde. Tout cela constitue tant de menaces pour la préservation du patrimoine culturel et naturel ; donc insérer tous cela dans les programmes d'enseignements, c'est des formes d'éducation des jeunes à la nécessité de tout mettre en oeuvre pour préserver le patrimoine. Et si nous ne préservons pas ce patrimoine, nous allons à la dérive. Et pour vivre et bien vivre sur notre planète, il faut que nous préservions nos acquis culturels, sociaux et naturels. Et, à l'issu de ces 3 jours d'atelier, il est attendu que les produits qui sortiront des différentes interventions, des débats, des élaborations et fiches pédagogiques, que tout cela sera ressemblé et fera l'objet de publication par l'UNESCO et sera mis à la disposition des enseignants pour renforcer leurs programmes».