Les parents se plaignent. Il reste presque un mois aux élèves pour commencer l'école. En plus des fournitures scolaires, il y a aussi l'argent qui doit être payé dans les écoles publiques.
Les parents se plaignent des cotisations annuelles qui doivent être payées lors de l'inscription. « Le ministère a déjà dit qu'on ne paierait même pas un centime pour entrer dans les écoles publiques. C'est totalement gratuit. Nous devons préparer un autre montant pour la contribution alors que le prix de l'équipement a déjà augmenté», s'exclame une mère de famille qui va réinscrire ses trois enfants pour l'année scolaire 2023-2024.
Une cotisation annuelle qui est destinée à rémunérer les enseignant pris en charge par l'association des parents ou le FEFFI (Fahombiazan'ny Fanabeazana eny Ifotony). Cette contribution annuelle varie d'une école à l'autre et doit être acceptée par tous les parents. En effet, ceux-ci doivent préparer environ 10 000 à 20 000 ariary. «J'ai deux enfants à l'école primaire et un autre au collège. Je dois chercher environ 35 000 ariary pour pouvoir scolariser mes enfants. Mais où je peux trouver cet argent, mon travail est de vendre des légumes», se demande une autre mère.
Un autre problème se pose à propos de l'augmentation des tarifs des fournitures scolaires. Pour y faire face, chaque école doit avoir des alternatives pour faciliter le paiement de cette cotisation. L'élève doit toujours être accepté même si l'argent n'est pas encore payé en totalité. «Pour mon école, nous n'exigeons pas le paiement lors de l'inscription. Les parents sont autorisés à payer ce montant à leur convenance, mais cela ne devrait pas se faire plus tard que le troisième bimestriel de l'année scolaire», affirme une directrice d'école publique.
Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l'Éducation nationale, a déjà parlé des options pour atténuer les charges des parents et des établissements scolaires. «La caisse école comble les lacunes de l'école. Cela s'élève autour de 18 à 20 millions d'ariary. Des efforts sont aussi mobilisés afin d'alléger les charges parentales à travers les kits scolaires et aussi la cantine», a-t-elle indiqué. Cette activité est prévue débuter le week-end prochain. L'objectif c'est de donner la possibilité à tous d'aller à l'école. Par contre, compte tenu de tout cet argent qui doit être préparé, le nombre des élèves risque de se réduire.