L'engouement avec lequel la population congolaise a assisté à la cérémonie d'ouverture des IXès jeux de la francophonie au Stade de Martyrs est félicité et salué par le gouvernement congolais. Encore plus, la population est invitée à continuer à manifester son attachement à ces IXès jeux et à s'en approprier jusqu'à la fin des compétitions, le 6 août prochain. Le porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la communication, Patrick Muyaya, a, dans un briefing presse animé le lundi 31 juillet, conjointement avec la ministre de la Culture et des arts, Catherine Furaha et le directeur du comité d'organisation des jeux en RDC, Isidore Kwandja, fait le point de l'évolution des jeux depuis le lancement officiel jusqu'au stade actuel. Le ministre a précisé que la République démocratique du Congo est placée parmi les 5 premiers pays en termes de nombre et qualité de médailles gagnées. Ce qui doit amener la population congolaise à s'intéresser davantage à ces jeux pour soutenir leurs athlètes.
La RDC est donc, selon ministre de la communication, valablement représentée par les athlètes qui défendent les couleurs du pays à travers les différentes disciplines compétitives. A ce sens même, la ministre de la culture et des arts, Mme Catherine Furaha, qui s'est appesantie, dans son intervention, sur l'aspect culturel des jeux, s'est montrée très optimiste quant à la montée de la RDC, surtout dans les compétions qui relèvent de la culture.
Pour la ministre, si le football est l'identité des brésiliens, la romance comme l'identité Italienne, l'art culinaire connu comme l'identité française, le judo est l'identité japonaise, l'art oratoire, c'est l'identité grecque, alors la culture doit être l'identité congolaise. « Laissez-moi le dire comme ça, parce que nous avons eu à le démontrer au monde. Tout le monde a su découvrir les capacités des congolais dans la force de la culture. Déjà à l'ouverture des IXès jeux de la francophonie, la culture a été très bien représentée. Notamment, dans Conte et conteurs, où la francophonie a montré au monde que les contes et conteurs étaient déjà notre particularité», a déclaré Mme la ministre, qui, à l'occasion, a adressé ses félicitations aux différents artistes congolais pour le travail qui est en train d'être fait.
«Je dois ici féliciter nos artistes qui ont vraiment un sens de créativité et de la création dans l'éthique de l'originalité, dans la prestation, dans la finesse de l'exhibition. Le public a découvert un autre Congo à l'imagination créatrice et nos artistes ne sont pas à oublier et ne ratez pas ce qu'ils sont en train de faire».
Le directeur du comité national des jeux de la francophonie, Isidore Kwandja, a rassuré, après quelques couacs survenus, que la situation globale telle que ça se présente actuellement est sous contrôle. «Je peux vous dire que toute la situation est sous contrôle : la cérémonie était belle, toutes les questions qui touchent l'hébergement étaient réglées, les questions qui touchent à la restauration et au transport sont réglées. Les questions de sécurité, vous voyez que la sécurité est assurée complètement. Nous n'avons pas d'inquiétude notamment, sur la question de sécurité qui était soulevée par plusieurs Etats. On avait plus de peur que de mal. La IXè édition de jeux de la Francophonie sera belle parce que les échos que nous avons reçus, tout le monde a apprécié et tout le monde croit certainement que les jeux de la francophonie vont se terminer dans de meilleures conditions» a-t-il rassuré.
Comme pour témoigner le niveau de l'impact et l'intérêt que portent ces jeux à Kinshasa et en RDC, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a témoigné un engouement qu'il a lui-même vécu dans des sites où se passent différentes compétitions notamment, au site Tata Raphael. «Au Stade Tata Raphael,...en arrivant sur le site, il y avait un tel engouement. Je suis plutôt heureux de constater qu'il y a une véritable appropriation de ces jeux, et j'espère que cela va se poursuivre », a avoué le ministre.
Après les jeux, à qui revient l'héritage des infrastructures ?
Patrick Muyaya veut qu'après les IXès jeux de la francophonie, il ait une stratégie nationale de financement du sport en RDC. Le ministre de la communication est revenu également sur la gestion des infrastructures, et a reconnu un besoin qui se fait sentir qui, du reste, consistera à mettre un dispositif qui implique à la fois, et les sportifs et les professionnels des sports pour une bonne gestion des différents sites, mais surtout pour des encadrements. « Les judokas m'ont dit : nous ne voulons pas que ces endroits accueillent des cultes ou des concerts, nous voulons que ces endroits restent le temple de sport, et nous allons travailler ensemble pour que cela soit le cas », a soulevé le porte-parole du Gouvernement.