Elles ont exprimé leur préoccupation au travers d'un atelier organisé à leur faveur hier mardi 1er Août 2023 par l'African women in maritime organization (WIMAFRICA). Thème de cette rencontre qui a rassemblé les femmes exerçant sur la plateforme portuaire de Lomé, « Contribution de la femme africaine pour la ratification de la charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement en Afrique ».
Il s'agit d'une activité qui vient marquer la journée africaine des mers et des océans observée le 25 juillet et celle de la femme africaine, le 31 juillet.
Présidente continentale de WIMAFRICA, et Directrice commerciale du PAL, Mme Adanlété Lawson Yevona, est revenue sur la signification particulière que revêt pour les femmes et jeunes filles du secteur maritime cette célébration. « Elle nous offre ainsi une occasion privilégiée pour faire le bilan des actions menées au profit des jeunes filles et des femmes en tant qu'association et organisation », a-t-elle indiqué avant de poursuivre, le thème retenu pour cet atelier de sensibilisation, « nous interpelle en tant qu'acteur pour l'émergence et un leadership accru face aux enjeux maritimes. Nous mesurons donc les défis et les obstacles auxquels nos Etats africains et nos ports sont confrontés pour préserver la sûreté et la sécurité en vue de garantir un développement durable ».
Représentant le Directeur général du PAL, Yentchabré Kombaté a salué le dynamisme et l'engagement des femmes qui oeuvrent pour la ratification de la charte de Lomé dans tous les pays africains, tout en précisant que cette initiative rentre en symbiose avec l'action de l'Etat, traduite par la feuille de route du gouvernement.
Pour information, la Charte africaine en question, encore appelé la Charte de Lomé a été adoptée le 15 octobre 2016 par la session extraordinaire de la conférence de l'UA, et que le Togo a été le 1er pays à la ratifier le 30 décembre 2016.
Au cours des travaux, trois panels notamment sur la « présentation des grands axes de la charte de Lomé ; quelles sont les enjeux de la charte pour les femmes ; quelles sont les perspectives pour contribuer à sa mise en vigueur » ont été à l'ordre du jour.
Pour rappel, la WIMAFRICA, créée en 2015, est une organisation des femmes maritimes des pays membres de l'Union Africaine. Elle contribue à la promotion et à la coopération entre les organisations nationales, régionales et internationales qui oeuvrent pour l'égalité du genre, l'autonomisation, le renforcement des capacités et le développement de l'entreprenariat des jeunes filles et femmes du secteur portuaire et maritime tant du secteur formel qu'informel.