Dans le but d'échanger et de mettre en place une nouvelle politique permettant de franchir les obstacles du développement du secteur de l'aviation civile en Afrique, il s'est ouvert depuis le 1er août à Dakar, au Sénégal, le forum des directeurs généraux et expert du domaine.
Les échanges qui prendront fin ce 2 août sont axés sur l'état de la sûreté de l'aviation en Afrique, la protection de l'environnement en aviation, la mise en oeuvre de la réglementation économique du transport aérien dans le continent, l'harmonisation et la domestication des instruments juridiques de la décision de Yamoussoukro. Selon les organisateurs, cette initiative émane de la Commission africaine de l'aviation civile (Cafac) dont le siège est à Dakar et qui est l'organe spécialisé de l'Union africaine (UA), notamment en matière d'aviation civile.
Félicitant les organisateurs de cette réunion de haut niveau, le directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie du Sénégal a précisé que ces débats sont aussi une occasion d'annoncer aux Etats africains la mise en oeuvre des procédures en cours, tout en tenant compte de la révision de l'accord de siège de la Cafac. Car il y a un projet de création au Sénégal d'un centre d'excellence africain pour le renforcement des capacités des professionnels de l'aviation.
« Il est temps de procéder à une revue globale des engagements d'ordre règlementaire, technique, légal, politique et économique pris par nos Etats au niveau communautaire et international. Car les défis majeurs de notre domaine d'activité sont toujours relatifs à la sécurité, à la sûreté et à la mise en oeuvre d'une libéralisation harmonisée permettant d'accroître une mobilité des personnes et des biens », a-t-il ajouté avant d'exhorter les Etats à mettre sur pied une politique conjointe de collaboration susceptible de permettre aux différents pays d'être au même niveau sur les questions de la sécurité d'aviation.
« Il faut réfléchir sur les moyens de faciliter aux compagnies aériennes africaines des acquisitions d'avions auprès des établissements financiers, des compagnies d'assurance et des constructeurs aéronautiques », a-t-il conclu.