Sentiment de consternation au Sénégal, après l'attaque d'un bus au cocktail molotov mardi 1er août qui a fait deux morts et cinq blessés - dont deux graves. Un acte terroriste selon le ministre de l'Intérieur qui s'est rendu sur le lieu du drame. Une attaque sans précédent qui a fait réagir.
Face à l'horreur, les acteurs politiques ont présenté leurs condoléances aux familles de victimes. Idrissa Seck, opposant arrivé deuxième à l'élection présidentielle de 2019, a condamné fermement « cet acte ignoble » qui « ne doit pas rester impuni ».
« Il est de notre devoir de ne pas laisser une spirale infernale s'installer », a aussi déclaré Thierno Alassane Sall, ancien ministre du président Macky Sall et depuis député non aligné.
« Cet acte odieux est symptomatique de la banalisation de la violence gratuite et de l'irrespect de la vie humaine », a commenté l'opposant Khalifa Sall, ancien maire de Dakar.
«Tristesse et sa consternation » pour le Pastef
Le bureau politique du parti d'opposition le Pastef a communiqué sa « tristesse et sa consternation » et a réclamé « l'ouverture rapide d'une enquête objective pour que les auteurs » soient « pourchassés [...] et punis à la hauteur de leur crime ».
« Pastef n'a rien à voir avec cet acte d'une violence inexplicable que nous condamnons », a réagi El Malick Ndiaye, responsable de la communication du Pastef.
L'attaque de ce bus s'est déroulée dans un climat politique tendu, marqué par des manifestations pour contester l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko et la dissolution de son parti, le Pastef. Des affrontements violents qui ont provoqué au moins la mort de trois individus entre Dakar et Ziguinchor.