La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a précisé, mercredi 2 août, que « la sécurisation de tout candidat et de tout processus électoral revient en premier lieu à l'Etat (NDLR : congolais) ».
Il a fait cette précision lors de la conférence de presse des Nations unies, tenue à Kinshasa.
Sa réponse intervient au lendemain de la requête d'Augustin Matata et Moïse Katumbi à la mission onusienne d'assurer un dispositif approprié pour les candidats à la présidentielle à venir en RDC.
Leur demande faisait suite aux attaques contre le cortège de Delly Sessange, candidat déclaré à la présidentielle, lors de son séjour à Kananga (Kasaï-Central).
Devant la presse, Bintou Keita a en outre assuré que la MONUSCO fera des recommandations pour assurer la sécurisation de tous au sein du comité de sécurisation du processus électoral.
La MONUSCO prend part à cette structure que pilote le vice-Premier et ministre de l'Intérieur.
Bintou Keita a par ailleurs souligné « dans ce contexte, il faut aussi avoir une approche particulière par rapport aux candidats ».