Les artistes, les photographes et les peintres de la République du Congo, conduits par Lebon Chansard Ziavoula aux neuvièmes Jeux de la Francophonie, qui se déroulent à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), sont entrés en compétition. Le jury va délibérer en ce qui concerne la photographie et la peinture ce 3 août.
Après le vernissage à l'exposition collective, le photographe Lhyliann Ralff Therance et le peintre Jacques Quentien Mayala ont fait face au jury. Chaque discipline avait un jury. Et chacun a présenté au jury le travail pour lequel il a été sélectionné pour participer aux neuvièmes Jeux de la Francophonie tout en recevant quelques orientations. Après ils sont allés en atelier pour réaliser le travail à présenter aux membres du jury. Un vernissage de ce travail (des œuvres produites sur place) aura lieu le 3 août en matinée à l'Académie des beaux-arts. Le même jour, à 17h, aura lieu au musée national la cérémonie de remise des prix.
La catégorie photo regorge quatorze pays en compétition, parmi lesquels Bénin, Burkina Faso, Burundi, France, l'Ile Maurice, RDC, Sénégal, ... Quant à la catégorie peinture, c'est pratiquement la même chose : Bénin, Burkina Faso, Canada, France, l'Ile Maurice, Sénégal, Seychelles, ... « Je suis heureux de conduire la délégation de deux artistes de la catégorie photographie et peinture. Les artistes ont passé la première étape et sont à la deuxième étape, celle de la compétition », a indiqué le chef de la délégation, Lebon Chansard Ziavoula.
A propos des orientations reçues dans la catégorie peinture, Jacques Quentien Mayala a fait savoir qu'on leur a demandé de présenter l'œuvre principale qui sera notée. « En dehors de l'œuvre principale, j'ai encore d'autres œuvres qui seront exposées ici à l'Académie des beaux-arts. Mon œuvre principale porte sur l'équité. Concernant mon moral, il est à 100%, parce que le thème que j'ai choisi touche tout le monde. Il parle de l'injustice, de la justice, de l'égalité. Ce thème touche tous les points, politique, social, économique... », a révélé le peintre.
Lhyliann Ralff Therance, a, pour sa part, déploré le fait qu'ils n'ont pas été accompagnés financièrement. « Je représente la République du Congo aux neuvièmes Jeux de la Francophonie en photographie ainsi que mon collègue Quentien Jacques Mayala en peinture. Malheureusement la tutelle ne nous a rien remis. Nous étions obligés de prendre les choses en main nous-mêmes avec notre chef de délégation. Il nous fallait procéder aux emprunts pour avoir des sous afin de traverser le fleuve Congo alors que nous représentons bien le pays », s'est-il plaint.
Il a profité de cette occasion pour lancer un appel à ses collègues artistes. « Ce que nous vivons en tant qu'artistes ne doit pas refroidir certains. Car nous ne faisons pas l'art pour faire plaisir à une institution quelconque, mais nous le faisons parce qu'on veut raconter des histoires à travers des médiums que nous avons choisis et par lesquels on se retrouve les plus proches. Nous ne devons pas baisser les bras », a-t-il indiqué.
