Sénégal: Réactions - Suite à l'attaque du bus par un cocktail Molotov

KHALIFA ABABACAR SALL, PRESIDENT «TAXAWU SENEGAL»

«Cet acte odieux est symptomatique de la banalisation de la violence gratuite et...»

Le président de «Taxawu Senegal», Khalifa Ababacar Sall, condamne l'attaque d'un bus au cocktail Molotov ayant fait 2 morts et 5 blessés à Yarakh, le mardi 1 août 2023. «Je condamne fermement l'attaque au cocktail Molotov d'un bus, à Yarakh, qui a coûté la vie à deux de nos concitoyens et causé des blessés graves. Cet acte odieux est symptomatique de la banalisation de la violence gratuite et de l'irrespect de la vie humaine», écrit-il dans un message envoyé à la presse.

Pour l'ancien maire de Dakar, «Les auteurs de cette lâcheté sont à rechercher activement, à retrouver et à sanctionner conformément aux lois de la République. Je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. J'appelle l'État du Sénégal à veiller à la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens.»

ATTAQUE AU COCKTAIL MOLOTOV D'UN BUS AFTU:

Pastef condamne un «acte ignoble et cruel»

Quelques heures après l'attaque au cocktail Molotov d'un bus AFTU à Yarakh, qui fait deux décès et des blessés, PASTEF/ Les Patriotes, la formation politique de Ousmane Sonko, a condamné «un acte ignoble et cruel». «Ce mardi 1er août 2023, PASTEF- Les Patriotes a appris avec tristesse et consternation la commission d'un acte criminel sur un bus Tata de la ligne 65 à Yarakh.

PASTEF- Les Patriotes condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble et cruel perpétré contre d'honnêtes citoyens sénégalais. PASTEF- les patriotes souhaite un prompt rétablissement à toutes les victimes. PASTEF- les patriotes présente ses condoléances aux familles éplorées et réclame l'ouverture rapide d'une enquête objective pour que les auteurs de cet acte odieux soient pourchassés, arrêtés, jugés et punis à la hauteur de leur crime», lit-on dans un communiqué de ce parti.

«PASTEF- les patriotes présente également ses condoléances aux familles éplorées des victimes d'hier, tuées par balles, à celles des plus de 50 victimes, exécutées depuis mars 2022, ou ayant succombé à la torture, et pour lesquelles aucune enquête sérieuse n'a été ouverte malgré les preuves flagrantes». Aussi PASTEF rappelle-t-il «à l'Etat du Sénégal sa responsabilité dans l'instauration de la stabilité politique par le respect des libertés démocratiques et individuelles et la garantie d'une justice indépendante et impartiale».

ABDOURAHMANE DIOUF ET LE PARTI AWALE

«Diligenter une enquête rigoureuse pour identifier et mettre les coupables entre les mains de la justice»

Réagissant à l'attaque d'un bus au cocktail Molotov, avant-hier mardi, à Yarakh dont le bilan est de deux morts et des blessés, le parti «Awalé» de Dr Abdourahmane Diouf condamne un acte criminel qui plonge le pays dans un cycle que «nous ne connaissions pas». Dans un communiqué, Awalé «exhorte les Forces de défense à diligenter une enquête rigoureuse pour identifier et mettre les coupables entre les mains de la justice». Non sans exprimer ses sincères condoléances aux familles des disparus et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.

Thierno Alassane Sall, République des valeurs (Reewum ngor)

«C'est déjà le crépuscule...»

Dans une tribune intitulée «Avant qu'il ne soit trop tard» Thierno Alassane Sall, réagissant à «l'incendie criminel» d'un bus Tata à Yarakh, déclare : «Que les deux morts et les autres victimes de l'attentat du bus de la ligne 65 n'aient pas provoqué la vague de stupéfaction et de réprobation qu'un tel acte eût suscité en d'autres temps, en dit long sur l'évolution de nos moeurs. Au contraire, ce qui important aux yeux de certains, c'est de désigner des boucs émissaires, dans une course à la manipulation qui oppose deux camps dans un combat désormais fatal.

Ce contexte seul peut donner du crédit à la thèse du chauffeur qui serait un éventuel suspect. Quoi de plus facile à établir que ledit chauffeur exerce régulièrement ou non sur la ligne 65 qui dispose de deux terminus avec des personnels (chauffeurs et receveurs) régulièrement enregistrés ?

Si de telles rumeurs ont pu avoir cours, au point de supplanter toute autre hypothèse, c'est bien parce que des services officiels ont été pris en flagrant délit de manipulations grossières, tendant à faire croire à l'opinion, la présence de vrais faux nervis, révélée par la presse nationale et internationale, lors des manifestations des 1er au 3 juin derniers.

De plus, l'incapacité des services à arrêter à date les auteurs des incendies de bus, les domiciles privés, les médias privés... depuis deux ans, crée un vide propice à toutes les manipulations.

Plus que jamais, ce pays a besoin d'une presse libre, d'organisations de la société civile indépendantes, d'intellectuels qui exercent leur esprit critique et libre. Car c'est déjà le crépuscule... et devant nous, une longue nuit noire et sanglante si les forces du progrès se laissent dompter par la peur».

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