Le cri des joueuses par rapport aux conditions de restauration aux Jeux de la Francophonie est arrivé au plus haut sommet de l'Etat congolais.
Pour une première organisation des Jeux de la Francophonie, la République Démocratique du Congo a été confrontée à de nombreux défis. Même plusieurs jours après le coup d'envoi de ces 9es Jeux de la Francophonie, beaucoup de choses restent à améliorer, surtout sur la question de la restauration. La partie malgache a fait le nécessaire pour que les athlètes et artistes puissent participer à cette édition en terre congolaise.
78 membres de délégation ont pu faire le déplacement grâce à l'implication de l'Etat qui a payé les cotisations liés à la participation concernant l'hébergement et la restauration, a pris en charge le voyage et tout ce qui va avec. Arrivée sur place, toutes les conditions ne sont pas réunies où les organisateurs sont débordés et désordonnés. « Nous sommes arrivés ici et la question d'hébergement n'a pas été résolue. Il a fallu l'intervention de l'OIF pour que nous ayons un hôtel en ville car au village des jeux, il n'y avait plus assez de place et le lendemain, c'était le même problème. Avec l'intervention du chef de la délégation qui a haussé le ton, ils ont transféré au village des jeux du site de Tata Raphaël », a fait savoir Christiane.
Les chefs de délégation et de mission sur place ont cherché par tous les moyens pour trouver des solutions que ce soit au niveau du transport et de la restauration. « Avant, il a fallu attendre des heures pour pouvoir manger, il y avait une longue file d'attente. Les repas n'étaient pas disponibles à temps et la quantité n'était pas suffisante. Les responsables ont cherché des solutions même si les cotisations sont déjà payées pour que les athlètes et les sportifs puissent participer aux épreuves dans les meilleures conditions« , a déclaré Fetraniaina Mamimbahoaka Rakotondrasoava, chef de mission sur place.
Après le cri d'alerte des joueuses, il y a des améliorations côté restauration avec une nouvelle organisation. Le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères, Lutundula Apala a fait le déplacement au sein du pavillon de Madagascar pour présenter ses excuses, tout comme des responsables au sein du comité d'organisation, de la Présidence et de la Primature.