Madagascar: Destination touristique - Trente-huit mille passagers enregistrés à Aranta en juillet

Incontestablement la destination touristique vers Mahajanga reste la prem ière et meilleure parmi les différentes régions de la Grande île.

En dépit de la durée du trajet, plus de quatorze heures en moyenne, entre la capitale vers Mahajanga, et l'état désastreux, très lamentable et éreintant de la route nationale n°4, les statistiques présentent une hausse de l'effectif des juillettistes et vacanciers cette année. La haute saison atteint son pic en ce mois d'août, le dernier virage de l'arrivée au maximum des visiteurs et touristes.

On assiste à une véritable ruée vers la cité des Fleurs, surtout après la fin du mois de juillet. L'effectif des véhicules, à mi-parcours en juillet dernier, et de passagers sortant de la gare nationale des voyageurs à Aranta, durant les grandes vacances, a dépassé largement de plus de cinq mille passagers, celui de l'année dernière. Soit 37877 passagers recensés en juillet dernier contre 32755 personnes en 2022. «En juin, 14697 passagers (977 véhicules) ont quitté la gare routière nationale d'Aranta, et 23180 visiteurs (soit 1330 véhicules) étaient enregistrés au mois de juillet dernier.

L'année dernière, ils étaient 32755 passagers ayant quitté Mahajanga dans 2342 taxis-brousse recensés. Ce qui signifie que l'état et la qualité de la route nationale, ainsi que la durée du trajet, n'impressionnent pas les visiteurs et vacanciers. On attend encore la fin du mois d'août pour établir le bilan des véhicules et passagers sortant de la gare nationale des voyageurs d'Aranta», a précisé le coordinateur de l'Agence des transports terrestres de Mahajanga, Toky Rahaingo.

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Chantiers

Les gros chantiers sur la route nationale n°4 , à Anjiajia et au croisement de Bevilany ainsi qu'à 17 km de la commune rurale d'Andranomamy, sont encore en cours de réalisation jusqu'à la fin du mois de novembre, d' après le contrat. La route à l'entrée de la ville de Maevatanana, dans la région Betsiboka, est déjà achevée à 60%. Les travaux s"étendent vers le centre-ville, vers la station d'essence, actuellement. La circulation est plus fluide et la chaussée est en asphalte. Le niveau du tablier routier est élevé pour faire face aux prochaines pluies.

Le tronçon le plus dur à relier se situe entre Maevatanana et Ambondromamy, d'une distance de 90km. Les véhicules ont du mal à rouler sur cette portion très dévastée. Il faut plus de deux heures pour effectuer le trajet. Il en est de même entre Andranofasika jusqu'à Mahajanga, avec 115km d'intervalle. La distance est parcourue en plus de deux heures. Les passagers et conducteurs sont complètement lessivés et exténués. Sans compter l'usure des véhicules qui se déplacent cahin-caha sur une nationale en piteux état. «C'est ce qu'on endure tous les jours et nous roulons ici continuellement. On ne fait que subir», s'est plaint un chauffeur de taxi-brousse.

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