Les recettes douanières ont progressé par rapport à la même période de 2022 durant les six premiers mois de cette année.
Crescendo. Une nette progression a été notée dans les recettes douanières pour les six premiers mois de cette année 2023. D'après les statistiques publiées par la Direction générale des Douanes (DGD), les recettes budgétaires engrangées par la douane pour les premiers mois de cette année grimpent à 1 682,2 milliards d'ariary. Une somme supérieure à celle encaissée par la Grande île à la même période pour l'année précédente, qui étaient de 1 547 milliards d'ariary (d'après la situation de la DGD du 30 Juin 2022), une progression encourageante.
Malgré le fait que ces sommes soient encore loin de la prévision initiale de 4 236 milliards d'ariary, la cadence est prometteuse. En se référant au document publié par la DGD, les retombées sur les produits non pétroliers s'élèvent à 1193,3 milliards d'ariary. Pour les produits pétroliers, les recettes sont évaluées à 488,9 milliards d'ariary. Pour cette même période de l'année, 10 589,9 milliards d'ariary ont été enregistrés par la douane, soit 2 430 millions de dollars US pour les imports mensuels totaux lors des six premiers mois de 2023.
En incluant les divers secteurs d'activité tels que l'alimentation, les énergies, les matières premières et autres biens. 744,7 milliards ont pour leur part été exonérées au premier semestre. A noter que les achats de biens d'alimentation et d'équipement ont progressé (respectivement de +39, 1% et de 2,4% au premier trimestre de cette année). D'après les analyses portées sur ces données, Madagascar serait actuellement sur une bonne tendance en ce qui concerne l'évolution des recettes fiscales et douanières. De nouvelles innovations ont également été opérées au sein des services douaniers avec la facilitation de l'import-export et la sécurisation de celle-ci.
Des dispositions qui visent à améliorer la logistique ainsi que la fluidité des circulations au niveau des ports et aéroports de Madagascar. De telles mesures pourraient effectivement faire augmenter de façon significative les recettes budgétaires pour la douane vers la fin de cette année. Une performance à maintenir, surtout au vu de la conjoncture économique actuelle. A en croire le profil commercial de la Grande île, dressé par la société française BNP Paribas, le commerce extérieur représenterait au moins 50% du Produit Intérieur Brut du pays. Des revenus qui sont distillés entre autres en droit de douanes, de taxes à l'importation et de valeurs ajoutées sur les importations.