Le centre urbain de Mali est calme ce jeudi au lendemain de l'audition du "tout puissant" Manson Sangala Camara, préfet des lieux.
Pour la presse, impossible de glaner un traitre mot de l'entretien de deux tours d'horloge entre le juge d'instruction Faoro Kolié et le préfet des lieux mais quoiqu'il en soi dans la fourchette 19-20 h, le lieutenant colonel a été mis en liberté sous contrôle judiciaire pour des raisons de santé avec pas moins de 4 restrictions dont : L'interdiction de circuler sans avis du juge, l'obligation de se présenter trois fois par semaine, l'abstention de tout commentaire avant la fin de la procédure et l'interdiction de s'immiscer dans les affaires judiciaires comme il en avait l'habitude.
Chose curieuse, pas un citoyen de l'échantillon sondé ne semble solidaire au préfet dans le sort qui le frappe, c'est plutôt son égo surdimensionné et ses excès sur la population que les gens mettent en exergue.
Après son refus de répondre au mandat d'emmener et au mandat d'arrêt, il sonne comme une victoire de la justice le séjour carcéral de 36 h de l'intraitable Colonel au dossier long comme un bras.
Depuis quelques jours, les vacances judiciaires se sont ouvertes et à l'absence du juge de paix Sékou Sangaré et pour toute la durée du mois d'Août, c'est celui d'instruction Faoro Kolié qui exercera cette fonction.
À la question des risques de fuite du préfet de Mali sur qui l'étau se resserre, le juge affirme sérénité car il est confié au colonel du camp d'infanterie de Mali.
Des sources proches du dossier nous affirme que le colonel Manson Sangala a été mis en face de ces propos et écrits sur les réseaux sociaux et aurait fondu en larmes humilié et certainement mordu par quelques regrets.