Insécurité. Les taxis-motos se plaignent de l'insécurité !à laquelle ils font face dans leur activité. Récemment, un conducteur de deux roues aurait été agressé pendant une course pour raccompagner un client chez-lui. Heureusement, ils ont pu échapper au pire. Les chauffeurs de taxis-motos demandent ainsi l'aide des forces de l'ordre, particulièrement, dans les zones rouges d'Antana-narivo. Ils désignent principalement quelques quartiers comme Anosibe, Itaosy, Alasora, Ambohitri-manjaka, Anosy Avaratra, Anosizato. « La sécurisation devrait être accentuée dans les endroits où des attaques peuvent se produire pour préserver notre vie. C'est le travail des agents de force de l'ordre », explique un conducteur de taxi-moto.
Réglement
« Nous ne sommes plus en mesure de transporter des personnes qui habitent loin, de peur d'être agressé. Cela réduit la somme d'argent qu'on peut percevoir», selon un autre. Ces conducteurs de taxi-moto prennent des initiatives pour faire face au climat d'insécurité. « J'essaie de ne pas aller dans des endroits éloignés ou classés dangereux le soir », c'est la seule solution que les acteurs de ce domaine prennent pour éviter un incident. « D'un autre côté, la sécurité des clients est aussi importante. Depuis la semaine dernière, il existe un principe qui réglemente le transport en taxi-moto. En attendant l'application de principe, nous renforçons la sécurisation », communique un responsable auprès de l'Association des opérateurs de taxi-moto à Madagascar. Le port d'un gilet et d'un badge afin d'identifier le chauffeur est notre principale alternative. Plus de quatre mille personnes sont déjà actives dans ce type de transport, mais seulement sept cents d'entre eux ont des uniformes et des identifications spéciales. Ceux qui n'en ont pas encore sont appelés à s'en procurer.