D'aucuns reconnaissent que la digitalisation devient incontournable pour asseoir le développement économique du pays.
Cela touche actuellement plusieurs secteurs d'activité, dont entre autres, le secteur de l'agriculture, de la santé et de l'enseignement supérieur. Raison pour laquelle, l'Institut de Management des Arts et Métiers (IMGAM), ayant pour mission de booster les apprenants vers la réussite, a emboîté le pas des autres établissements universitaires en misant sur la digitalisation de l'enseignement. « Nous devons suivre l'évolution technologique dans le monde pour que les étudiants disposent de plus de bagages leur permettant de s'intégrer facilement dans le monde du travail », a expliqué Martin Pierre Rakotoson, le président de l'IMGAM, lors de sa rencontre avec la presse.
Suivi en temps réel
Ainsi, cette université chrétienne privée numérise toutes les procédures d'inscription des étudiants, toutes les bases de données et la publication des résultats d'examen. « L'utilisation du QR Code facilite ainsi les tâches du personnel administratif, et ce, avec plus de rapidité. Parlant du domaine de l'enseignement proprement dit, nous travaillons en étroite collaboration avec un partenaire pour faciliter l'acquisition d'un ordinateur par étudiant en le payant sur une échéance de quatre mois. Les enseignants utiliseront ensuite des tableaux numériques », a-t-il fait savoir. Et lui d'ajouter que les parents peuvent faire un suivi en temps réel des matières étudiées par leurs enfants et dans quelle salle de classe celles-ci ont lieu. « Ce qui permettra d'éviter la délinquance juvénile étant donné que nous prônons l'éducation des jeunes en respectant la discipline. Les heures de travail de chaque enseignant sont également comptabilisées automatiquement. Ce sont des pratiques courantes dans les grandes écoles internationales », a-t-il enchaîné.
Construction d'un amphithéâtre
Par ailleurs, l'IMGAM ne cesse d'innover en investissant dans la construction d'une nouvelle infrastructure pouvant accueillir 200 personnes et servir d'amphithéâtre pour l'école. « Les étudiants peuvent y accéder pour montrer leurs talents musicaux et apprendre à s'exprimer publiquement ou à organiser des scénettes en français et en anglais, et ce, à leur profit », a conclu Martin Pierre Rakotoson, le président de l'Institut.