L'avocat français, Juan Branco, qui s'est introduit au Sénégal en dépit du mandat d'arrêt lancé contre sa personne ne mérite pas une attention particulière, selon le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana. «J'estime que Juan Branco ne mérite pas d'être évoqué dans une conférence de presse du gouvernement. C'est un homme qui ne s'assume pas. Si vous avez le courage de défier un Etat, une nation, vous devriez faire face et subir les conséquences. Le Sénégal ne doit pas être la caisse de résonnance d'un avocat qui est en mal de reconnaissance dans son pays. Nous devons nous estimer. Nous avons une grande histoire démocratique et républicaine. Nous n'avons rien à envier aux autres. Nous méritons mieux que cette image de voir des avocats sénégalais derrière un petit avocat, avec son ordinateur, qui lit des mots, qui se rêve en Victor Hugo», a-t-il déclaré.
L'affaire Juan Branco a été parmi les points de discussions avec la Gambie, lors du Conseil présidentiel Sénagalo-Gambien, tenu cette semaine à Banjul. La partie sénégalaise a demandé aux autorités gambiennes de mieux veiller à la surveillance des frontières, a dit le ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.