L'Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu'elle déroule depuis 2022, a organisé un panel, hier jeudi. L'objet c'est la représentation des femmes et des jeunes au sein des instances politiques.
l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu'elle déroule depuis 2022, a organisé un panel, hier jeudi, dont l'objectif général est de discuter et partager sur les questions cruciales qui constituent un frein à la participation et à la représentativité des femmes et des jeunes au sein des instances politiques de prise de décisions et faire un fort plaidoyer à l'endroit de toutes les parties prenantes afin de trouver une réponse aux défis pour une participation politique saine et équitable.
Mme Aminata Fall Niang, présidente de l'AJS revient sur l'importance de cette journée. «L'atelier d'aujourd'hui a pour thème : «La participation des femmes et des jeunes en politique». C'est d'une importance capitale au moment où, justement, il est demandé à toute la population, constitué des hommes et femmes, de s'impliquer dans les activités de développement et dans les instances de décision, afin d'orienter les politiques et les politiques publiques précisément vers des projets qui puissent profiter aux jeunes et aux femmes et surtout sensibiliser, conscientiser sur les droits et les engagements des uns et des autres».
Selon la présidente de l'AJS, «le thème concerne la politisations des femmes et des jeunes. Et, forcément, nous nous adressons à la jeunesse de ce pays qui est l'avenir. C'est à la jeunesse de s'impliquer aujourd'hui pour pouvoir déterminer l'avenir de demain. Et donc, bien évidemment, les jeunes tous seules, malgré leurs bonnes volontés, ne pourront rien changer si l'Etat ne les aides pas, ne les appuis pas. Nous savons déjà que des choses sont faites, il y a de grandes avancées, mais nous devons un peu plus progresser d'avantage».
Après l'importance de cette journée, Mme Aminata Fall Niang revient sur les difficultés auxquelles elles font face. «Souvent, les difficultés auxquelles nous faisons face, c'est d'abord la formation, la sensibilisation et surtout la conscience des droits des uns et des autres. C'est pourquoi AJS mise beaucoup sur les juristes, parajuristes, les "Bajenu Gox" pour que, de plus en plus, nous puissions avoir ce plaidoyer, cette sensibilisation de la jeunesse afin qu'elle soit consciente que ce n'est pas la violence qui règle les choses, c'est le travail, la formation, l'implication et la volonté».
A travers ce panel, l'AJS compte faire d'une part un examen rétrospectif de la loi sur la parité afin de dégager de nouvelles stratégies et de la rendre effective. Ce sera également l'occasion de faire une lecture approfondie de l'engouement des jeunes et de la percée des candidatures féminines lors des dernières élections territoriales, par rapport aux précédentes, afin de poser des jalons forts leur permettant d'être plus représentatifs au sein des postes politiques de prise de décisions.