La MONUSCO a réitéré, jeudi 3 aout, son engagement à soutenir toutes les initiatives des médias congolais afin de lutter ensemble contre les discours de haine en période électorale.
La Directrice de sa Division de la communication stratégique et de l'information publique, Sakuya Oka l'a dit à Kinshasa lors de la présentation de la charte des médias d'informations en ligne contre les discours haineux.
Elle a également encouragé les médias congolais à s'approprier cette charte afin qu'ils soient des outils au service du développement durable et non pas des armes de destruction.
Sakuya Oka a salué cette initiative et félicité les associations professionnelles des médias ayant participé dans l'élaboration et l'adoption de ce document, à quelques mois des élections.
Elle a indiqué que l'ONU a mis en place un mécanisme de surveillance contre les discours haineux qui peuvent menacer la réalisation des objectifs de développement durable.
La directrice de la PID de la MONUSCO a fait savoir que le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, avait lancé en juin 2019, la Stratégie et le Plan d'action pour la lutte contre les discours de haine.
Cela, a-t-elle expliqué, pour répondre à la montée de la xénophobie, du racisme, de l'intolérance, de la misogynie, de l'antisémitisme et de la haine islamophobe.
C'est dans le cadre de la mise en oeuvre de cette Stratégie et du Plan d'action que la MONUSCO et l'Equipe pays de l'ONU en RDC soutiennent l'action des autorités de l'État congolais pour lutter contre les discours de haine et promouvoir la cohésion sociale, la paix et la stabilité.
Il avait été observé lors des processus électoraux passés en RDC que les plateformes numériques avaient favorisé un climat de tension.
Ces derniers y avaient entretenu une cyberguerre sans merci, caractérisée par la multiplication des fake news, des insultes et des propos discriminatoires.
Cette charte des médias en ligne avait été adoptée le 25 juillet dernier par l'Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM), l'Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), l'Association des médias en ligne de la RDC (MILRDC), l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et le délégué du Conseil supérieur de l'audiovisuelle et de la Communication (CSAC).