La CENI serait prête, techniquement, à organiser les élections dans le délai constitutionnel. Qu'en est-il des politiques ? Tel est le mystère.
On dit toujours que le temps change les choses, mais en réalité, le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes. Le présent cycle électoral est en train de subir un changement digne qui mérite d'être salué par l'actuelle classe politique. Pourtant, certains protagonistes politiques, principalement ceux de l'Opposition, voient la main noire partout, tendant à organiser des élections bâclées en vue de favoriser un camp au détriment de l'autre. Pourtant, tout comme le soleil se lève à tous, d'après Denis Kadima, les élus seront bel et bien proclamés.
Tenez ! Après le dépôt des candidatures à la députation nationale, la CENI a convoqué l'électorat de l'élection des députés provinciaux et des conseillers communaux. Cette dernière convocation, jusqu'ici, réside dans le fait que depuis 1987, les électeurs seront appelés à choisir leurs conseillers communaux. Sur ce, le 20 décembre 2023, marquera un tournant historique car mettant fin à l'ère des bourgmestres et bourgmestres adjoints nommés et aussi rétablir des conseillers communaux. C'est une opportunité pour les jeunes et les femmes qui sont souvent marginalisés de postuler et s'engager dans un premier apprentissage de la vie démocratique. Cette participation importante peut, à terme, améliorer la qualité de la gouvernance démocratique.
"Ces élections vont créer un espace au sein duquel vous pourrez développer votre savoir-être et votre savoir-faire politique. Ainsi, vous saurez progressivement échanger, partager, argumenter, défendre, convaincre dans le respect de l'autre. Ce qui est à la base de toute vie démocratique", avait laissé entendre Kadima. La Centrale électorale serait prête à organiser les élections crédibles, transparentes inclusives et apaisées. Cette innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité, une aubaine qui tombe du ciel.