Du jamais vu ! La commune de Katsepy a été le théâtre d'une grande affluence publique, hier toute la journée.
Suite à l'invitation de transport gratuit vers Katsepy par l'Agence portuaire maritime et fluviale (APMF), les gens se sont rués très tôt au quai du bac à Marolaka, dès 4h hier matin. L'inauguration officielle du point d'embarquement de Katsepy était à l'origine de cette invitation. Au moins, un millier de personnes ont pris les quatre bacs mis à la disposition du public pour relier Mahajanga à Katsepy. Le bac Boeny était la plus grande embarcation engagée pour le transport, hier. Il peut transporter jusqu'à 591 passagers dont 375 personnes en station debout.
La capacité de transport a certainement été dépassée vu l'affluence et l'engouement des passagers. Ce bateau peut également transporter onze voitures et trois camions de 15 tonnes chacun. Mais ces places réservées aux véhicules ont été occupées par les nombreux passagers souhaitant monter à bord. En outre, le bac Madaba ainsi que ceux d'Alovo 2 et Alovo 5, d'une capacité moins importante que celle du bac Boeny étaient aussi utilisés pour le transport de ces passagers, en aller et retour.
Des vedettes
Les autorités dont le ministre des transports, Manambahoaka Valéry Ramonjavelo et sa suite ainsi que celles dirigées par le gouverneur, Mokhtar Andriatomanga et la délégation de la direction générale de l'APMF étaient embarqués à bord des vedettes. Le premier retour a eu lieu vers 16h, le bac Boeny était le premier arrivé au quai de Marolaka hier avec ses passagers. Des familles ainsi que des groupes de personnes, habitants locaux et vacanciers accompagnés de leurs enfants ont profité de cette journée pour voyager gratuitement vers la région de Marambitsy, à Katsepy. « Nous avons vu beaucoup de gens monter dans le bac mais ensuite, ils ont dû partir en excursion car la cérémonie d'inauguration du point d'embarquement n'a pas eu l'affluence comme celle du point de départ.
Les centaines de personnes ont disparu dès leur débarquement, certainement pour visiter la ville et profiter de la plage », a déclaré l'ancien directeur interrégional des transports Boeny. Aucun contrôle ni enregistrement n'étaient nécessaires. Pour embarquer, il suffisait de monter à bord et de suivre les consignes. En termes de sécurité, les gilets de sauvetage étaient insuffisants pour un millier de personnes. Mais à l'heure où nous mettons sous presse, aucun incident majeur n'était à déplorer.