Niger : Opération de restauration du pouvoir par la Cédéao- Elle pourrait se heurterait à plusieurs obstacles
Chercheur à l’Ifri, Elie Tenenbaum analyse les enjeux opérationnels, stratégiques et politiques d’une éventuelle intervention militaire des pays voisins pour rendre le pouvoir au président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Deux jours avant la fin de l’ultimatum lancé aux putschistes, les représentants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) auraient quitté le Niger sans avoir pu rencontrer leur chef, le général Abdourahamane Tchiani. Regroupant quinze Etats dont le Niger, le Nigeria, la Côte-d’Ivoire et le Sénégal, l’organisation intergouvernementale régionale menace les nouveaux maîtres de Niamey de remettre au pouvoir par la force le président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement et détenu depuis le 26 juillet par la junte. Pour Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales (Ifri), la probabilité d’une intervention militaire croît, mais reste très difficile à réaliser. ( Source : Libe Matin)
Tchad : Ultimatum de la Cédéao au Niger- Le Tchad n’interviendra jamais militairement
Le Niger est toujours plongé dans l’inconnu. L’ultimatum de la Cédéao expire demain, dimanche 6 août. Les États-membres se préparent à une éventuelle intervention militaire dans le pays. Pendant trois jours et jusqu’à hier, vendredi, les chefs d’état-major étaient réunis à Abuja, au Nigeria, pour définir le profil d’une « éventuelle intervention » armée. Il semble que la force soit prête. Il s’agit en fait de la force d’attente, validée en décembre dernier, à la conférence des chefs d’État de la Cédéao. Un contingent d’abord pensé pour le maintien de la paix et pour la lutte contre le terrorisme, mais dans le cas du Niger, ces soldats devraient avoir un mandat robuste, incluant donc l’usage de la force, avec des actions offensives autorisées. Le dispositif doit passer par terre, par mer et par air, même si, selon un participant, les opérations de terrain pourraient être plutôt ciblées dans un premier temps. (Source :Acp)
Ethiopie : Conflit armé- L’état d’urgence déclaré dans la région d’Amhara après des affrontements
Le gouvernement fédéral éthiopien a déclaré vendredi « l’état d’urgence » après des affrontements entre l’armée et des combattants locaux, ces dernières semaines, dans la région de l’Amhara, dans le nord du pays, a-t-on appris des médias internationaux.« Il est devenu nécessaire de déclarer l’état d’urgence car une situation a émergé et il est devenu difficile de contrôler ce mouvement inacceptable avec la loi actuelle », annonce un communiqué du bureau du Premier ministre, Abiy Ahmed, qui ne précise pas si « l’état d’urgence » s’applique à la région ou l’ensemble du pays. Le gouvernement fédéral éthiopien a répondu à la demande des autorités de l’Amhara de « prendre les mesures nécessaires » face à une situation « difficile à contrôler » dans cette région du Nord du pays en proie à des affrontements entre l’armée et des combattants locaux…». Les tensions dans la région de l’Amhara ont débuté lorsque le gouvernement a annoncé en avril vouloir démanteler les « forces spéciales » des unités paramilitaires créées par de nombreux États régionaux depuis une quinzaine d’années. (Source :Acp)
Burkina Faso : Transport et sécurité- Les restrictions de circulation pour certains engins à Bogandé assouplies
Suite à une mise à jour, les restrictions de circulation imposées par le Président de la Délégation Spéciale de la commune de Bogandé concernant les véhicules motorisés de types «ALOBA», «SANILI», «FORTUNE», ainsi que les tricycles, sont allégées depuis le 4 août 2023, d'après un « communiqué rectificatif ». Selon le communiqué daté du 04 août 2023, désormais, les tricycles sont autorisés à circuler uniquement à l'intérieur de la ville, dans les limites des six secteurs définis. En plus des Forces de défense et de sécurité ainsi que des supplétifs de sécurité (Vdp), les individus munis d'une autorisation délivrée par la préfecture, cosignée par le Commandant de la Brigade Territoriale de Gendarmerie et le Commissaire central de Police de Bogandé, sont également exemptés de cette interdiction. (Source :aouaga.com)
Sénégal : Économie verte, commerce et gestion des déchets- Un financement de 770 millions de Cfa du gouvernement britannique
Le Royaume-Uni va fournir au Sénégal 1 million de livres sterling, environ 770 millions de francs CFA, qui seront destinés à la ‘’croissance verte et inclusive’’, ainsi qu’au commerce et à la gestion des déchets, a annoncé son ambassadeur adjoint à Dakar, Jonathan Croft. « J’ai le plaisir d’annoncer que le Sénégal a été sélectionné comme pays prioritaire pour les nouveaux partenariats d’investissement du gouvernement britannique. Dans ce cadre, nous fournirons au Sénégal 1 million de livres sterling, soit 770 millions de francs Cfa » destinés à « la croissance verte et inclusive, et au commerce », a-t-il dit à la presse locale, vendredi, dans la capitale sénégalaise. (Source :adakar.com)
Guinée : Cas des anciens ministres d’Alpha Condé- Pourquoi Dr Bano est à Dakar ?
C’est l’un des rares anciens ministres du régime déchu à avoir pu récupérer son passeport, ce, près de deux ans après le coup d’Etat du 5 septembre 2021. L’enseignant chercheur, Pr Alpha Amadou Bano Barry, puisque c’est de lui dont il s’agit, a réussi à quitter le pays par la voie légale. L’ancien ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation se trouve à Dakar, au Sénégal où il est parti pour ses soins.En réaction à un article publié hier par votre quotidien électronique, l’Universitaire précise qu’il n’est pas parti à Dakar pour s’installer définitivement. « Je n’ai jamais décidé de m’installer à Dakar. Je suis en séjour de contrôle médical après ceux effectués à Conakry. Je retourne en Guinée à la fin de mois d’août. A mon âge je n’ai rien à fuir de la Guinée », a précisé Pr Bano Barry au micro d’un journaliste d’Africaguinee.com. (Source :africaguinee.com)
Benin : Pipeline Benin- Nier- Les construction du pipeline se poursuivent malgré la crise
La situation politique actuelle au Niger et les sanctions de la Cédéao n’ont aucun impact sur les travaux de construction du pipeline Bénin -Niger. Le directeur adjoint de cabinet du ministre de l’énergie et des mines, Alassane Kora l’a souligné lors d’un entretien avec la presse le jeudi 03 août 2023. Les travaux de construction du pipeline Bénin -Niger se poursuivent normalement. La crise politique que connaît actuellement le pays n’affecte pas ce vaste projet d’exportation du pétrole nigérien à travers le Bénin, soutenu par PetroChina. Le directeur adjoint de cabinet du ministre de l’énergie et des mines a donné l’assurance ce jeudi 03 août 2023. « La situation politique actuelle n’a rien à voir avec l’exécution du projet", a déclaré Alassane Kora. A l’heure actuelle, les travaux progressent au Niger et au Bénin, a-t-il ajouté évoquant un hypothétique retard. Selon le directeur adjoint de cabinet, dans des circonstances normales, d’ici octobre ou début novembre, les premières gouttes, les tests initiaux, devraient avoir été effectués.Ses propos sont soutenus par le porte-parole du gouvernement. Les fermetures de frontières imposées par les Etats de la sous-région selon Wilfried L. Houngbédji, rapporté par zonebourse, n’auraient pas d’impact sur les travaux de construction de l’oléoduc. Le pipeline Bénin -Niger devrait relier le gisement pétrolier d’Agadem au Port autonome de Cotonou (Pac). (Source :acotnou.com)
Mali : Pluies provoquées - L’Armée de l’Air désormais en charge des opérations
Après une grande cabale contre la société Malian Aéro campany de l’opérateur économique malien Ibrahima Diawara qui gérait l’opération des pluies provoquées depuis 2009, ils ont fini par retirer le programme des mains de ce digne fils du pays qui, pourtant, le faisait avec honnêteté pour le bonheur des Maliens.Depuis le début de l’hivernage, les plaintes se multiplie sur les medias, les réseaux sociaux et dans les ‘’grins’’. Les Maliens se plaignent du manque de pluies, sans savoir ce qui était le secret de l’abondance des pluies durant toutes ces années. Le programme de pluies provoquées au Mali a été initié par l’ancien président feu Amadou Toumani Touré suite au déficit pluviométrique que le Mali traversait. La société américaine facturait la mobilisation de deux avions venant des Etats-Unis. Et après le programme, elle ramenait les avions aux Etats-Unis. Ce qui ramenait le coût du programme à 3 milliards FCFA. Suite aux conseils de Diawara, l’Etat a décidé de faire un appel d’offre pour l’achat de 2 avions, mais en préfinancement. C’est donc la société Malian Aéro qui a eu le marché, une société de droit malien installée au Mali. (Source :abamako.com)
Côte d’Ivoire : An 63- Le discours du chef de l’État sous le signe du deuil
Inauguration du 5e pont reportée, journée d’excellence renvoyée à plus tard, défilé et parades annulés... La commémoration de l’an 63 sera réduite à une simple prise d’armes. C’est-à-dire, une cérémonie militaire de présentation des troupes au Chef de l’État, Alassane Ouattara. La fête de l’indépendance, ce 7 août, portera le manteau du deuil. La disparition, le 1er août, de Henri Konan Bédié, deuxième chef de l’État de Côte d’Ivoire moderne, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a bousculé l’agenda. Le brusque retrait de la scène de ce vaste personnage annule tout le faste du 7 août. Cet départ inattendu de ce leader phare suspend tout le fanfare prévu. Les festivités avaient été prévues pour se dérouler à Grand-Bassam, la première capitale, après s’être tenues, en 2022, à Yamoussoukro, la capitale politique. (Source :Fratmat.info)