Des amies de longue date, logées dans la même bâtisse par leurs copains, à l'origine de #tensions qui ont connu un pic lundi dernier.
Six vieilles amies, parmi lesquelles deux étudiantes finissantes, ont, via un improbable clin d'oeil du destin, intégré des appartements dans le même immeuble au quartier Akwa-nord, il y a environ six mois. Par le jeu des relations, leurs copains respectifs, qui ont payé pour les loyers, se connaissent aussi. Le compagnon d'une des étudiantes, soucieux de mieux loger sa petite amie, était tombé sur l'immeuble et en avait parlé à ses « homologues ». Le R+4, en cours de finition, présentait le double avantage de la nouveauté et de la disponibilité. Les six filles ont pu s'y caser, chacune dans un appartement. Le bailleur, à l'occasion, a encaissé six fois dix mois de loyer.
Détail peu anodin, tous ces hommes sont mariés. Le voisinage ne va pas tarder à l'apprendre : les concernés, ayant pris leurs habitudes dans l'immeuble (l'un ou l'autre y passait la nuit de temps en temps), seront surpris pour certains par leurs épouses. D'où des scènes de ménage sporadiques, évidemment riches en éclats de voix, et de nature à troubler la quiétude ambiante. CT ignore si la découverte progressive des diverses idylles y donnait des coups d'arrêt. Ce qui est connu en revanche, c'est qu'une double situation, à cheval entre dimanche et lundi dernier, a été la scène de trop.
De source proche de l'affaire, une des deux étudiantes a été surprise dimanche dans son appartement avec un voisin de l'immeuble. Par l'épouse de ce dernier. Le #scandale aurait été retentissant. Le copain de l'étudiante, informé, a débarqué sur les lieux lundi. Ouvrant un nouveau volet de dispute, criant toute sa colère d'avoir été « trompé » dans un logement qu'il paie... Un voisin, probablement excédé par ce deuxième jour de #scandale consécutif, a appelé la police (les Esir). Pendant que l'homme marié « cocufié » par sa copine hurlait son indignation, sa déception, etc. sa propre épouse a débarqué - soit elle venait d'apprendre où son époux logeait une maîtresse, soit elle le filait sur la base d'un soupçon, on n'en sait rien. Les éclats de voix ont pris une autre dimension. Ce sont les policiers, arrivés entre-temps, qui calmeront la situation, et demanderont à l'épouse de rentrer attendre son mari à la maison...
Au sortir de ce vaudeville, des habitants de l'immeuble vont se réunir et convoquer le bailleur. Pour se plaindre des troubles de voisinage devenus récurrents. Mais aussi, selon certaines habitantes, de la mise en danger de leurs foyers respectifs. Leur demande : que les six filles libres soient expulsées. Le bailleur a dit qu'il était d'accord, à condition qu'on lui donne de quoi rembourser les quatre mois de loyer auxquels ces filles ont encore droit... Personne n'ayant accepté de mettre la main à la poche, le bailleur a alors conseillé aux femmes se sentant en insécurité de plutôt déménager, elles.