Cinq cas de kidnapping ont été monitorés en l'espace d'une semaine à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).

Selon des organisations de la société civile, aucun quartier de cette ville n'est épargné par ce phénomène.

Les familles des victimes signalent que les kidnappeurs leur exigent de grandes sommes de rançon pour libérer leurs otages.

Pour sa part, la bourgmestre de la commune de Bipemba, Irène Mbalayi précise que quelques présumés kidnappeurs sont déjà identifiés et recherchés au niveau sa municipalité.

Elle dit avoir pris des dispositions pour dissuader les présumés auteurs de cette pratique :

« Il y a un Monsieur bien connu, qui se fait kidnappeur, et qui s'amène avec les motos. Et nous avons pris comme disposition, la sécurité d'abord avec les chefs des quartiers et aussi les jeunes volontaristes du quartier. Ils sont là, ils font d'office la brigade nocturne qui nous aide à pallier, sans oublier notre police. Aujourd'hui là, il y a toujours des cas qui s'enregistrent mais grâce à ces dispositifs-là, les gens ne parviennent toujours pas à réussir leurs missions au niveau de la commune ».

Elle ajoute que la population est éveillée et fait de sorte que les présumés kidnappeurs soient mis hors d'état de nuire

Toutefois, Irène Mbalayi demande au nouveau commissaire provincial de police de pouvoir renforcer les mesures de sécurité au niveau de la ville.

Le vice-président de l'assemblée provinciale du Kasaï-Oriental a, lors de la clôture de la session de mars, déploré cette pratique devenue monnaie courante à Mbuji-Mayi.