Si l'on en croit les autorités ivoiriennes, les stades réhabilités et construits pour la Coupe d'Afrique des nations de football seront livrés à la Caf dès ce mois d'août. Tout le monde a hâte de découvrir ces joyaux architecturaux.
C'est que 63 ans après les indépendances, les stades de football ont changé de visage en Côte d'Ivoire. Les cuvettes à ciel ouvert ou autres terrains vagues surmontés de gradins de fortune ont laissé place à des enceintes rutilantes. Des bâtisses ultramodernes en forme de soucoupe volante ou de nids d'oiseau. De véritables complexes sportifs couverts qui peuvent, en même temps, servir pour des conférences, la restauration, les spectacles, etc.
Et le pays en compte six, à San Pedro, Korhogo, Yamoussoukro, Bouaké, Ebimpé et au Plateau. En plus des six stades, 24 terrains d'entraînement ont été construits dans les 5 villes hôtes, 1 hôtel 3 étoiles avec 50 lits à Korhogo et 3 cités Can de 32 villas dotées de 5 chambres chacune.
Le stade olympique d'Ebimpé, par exemple, est un stade polyvalent, pouvant accueillir les compétitions de football, rugby et athlétisme, à Ebimpé et Anyama, au nord d'Abidjan. Ce stade d'une capacité de 60 000 places couvre 20 hectares. C'est l'un des plus grands d'Afrique. Il fait partie d'un vaste projet de village olympique sur près de 287 hectares.
Le stade de la paix de Bouaké, construit en 1984 pour abriter les compétitions de la Coupe d'Afrique des nations (Can), organisée pour la première fois en terre ivoirienne, était devenu obsolète. Il a été rénové dans le cadre de la Coupe d'Afrique des nations 2023. Dans sa nouvelle configuration, le stade de Bouaké a la forme d'une couronne ovale avec un profil en travers de 24 gradins. Il est doté d'une pelouse ultramoderne, une infirmerie, un vestiaire, une salle d'échauffement, une salle presse, etc.
Le stade Félix Houphouët-Boigny a été entièrement rénové et agrandi (environ 30 000 places). Une réhabilitation complète qui prend en compte l'aire de jeux (pelouse hybride), la piste d'athlétisme de 400 m, avec 5 couloirs, la mise en place d'une couverture complète (style métallo-textile pour l'ensemble des gradins), les locaux existants, y compris des vestiaires, etc.
Pareil pour les stades Jean Konan Banny de Yamoussoukro, Amadou Gon Coulibaly de Korhogo et Laurent Pokou de San Pedro. Trois stades de 20 000 places de standard international qui permettent au pays de combler son manque d'infrastructures adéquates dédiées à la pratique du sport de haut niveau.
Ces nouvelles infrastructures socio-sportives à Korhogo, Yamoussoukro, San Pedro Bouaké et Ebimpé vont favoriser l'éclosion de nouvelles compétences sportives et l'intégration socio-culturelle des jeunes de ces régions.
Parmi les objectifs de la réalisation des infrastructures socio-sportives de proximité construites au niveau des villes, figurent, en outre, la lutte contre la délinquance et la mise à disposition de la population des services de proximité.