Congo-Brazzaville: Auriane Elion - « changer de genre littéraire m'a aidé à repousser les limites de ma créativité »

interview

Après « Optimise » en 2020, Auriane Elion récidive avec maestria en emportant cette fois-ci le lectorat dans une étonnante odyssée sentimentale au rythme romanesque. Bien que très long, « La salle d'attente du bonheur » se dévore assez facilement grâce à sa construction palpitante et ses rebondissements drôles et inspirants. Entretien.

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Pouvez-vous vous faire connaître à nos chers lecteurs ?

Auriane Elion (A.E.) : Je suis Auriane Elion, diplômée en ressources humaines et droit public, membre Alumni de l'université du Maine en France. Diplômée multitask comme l'impose le siècle présent, je suis entrepreneure, salariée et auteure tout en privilégiant mon rôle de mère et épouse, mais aussi fille, soeur et amie.

L.D.B. : Comment êtes-vous venue à l'écriture ? Et pourquoi ?

A.E. : L'écriture a toujours été le meilleur canal de communication pour moi depuis toute petite. Celui-ci a primé sur l'oral, le visuel ou le non verbale.

Très tôt, j'ai commencé à noircir du papier pour tout et rien. Je suis passé des poèmes inachevés, des articles survolés à l'écriture des histoires incomplètes... jusqu'en 2019 où je fais le choix de concrétiser mes écrits pour en faire un livre.

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C'est alors qu'en 2020 paraît mon premier livre « Optimise », un essai sur le développement professionnel et personnel.

L.D.B. : Quel bilan faites-vous de la publication d'Optimise ?

A.E. : J'étais agréablement surprise de l'accueil qui a été réservé à mon premier livre. Ce qui m'a conforté dans l'idée qu'il y a un réel besoin sur les sujets abordés et plus concrètement sur les thèmes de la formation, l'orientation et l'insertion professionnelle. Le livre a traversé beaucoup de frontières et je suis heureuse d'agrandir ma communauté de lecteur dans des pays où je n'ai moi-même jamais mis les pieds.

L.D.B. : Trois ans après votre premier livre, vous revenez au-devant de la scène littéraire avec « La salle d'attente du bonheur ». Racontez-nous ce cheminement et l'histoire partagée à travers cet ouvrage.

A.E. : Trois ans après Optimise, j'avais à coeur de finaliser un autre projet d'écriture qui germait depuis bien longtemps. La salle d'attente du bonheur est un roman de 275 pages qui se présente en format broché et aussi numérique. L'histoire contée est une comédie romantique et contemporaine qui nous plonge dans le quotidien de Mégane, une jeune fille qui devient une jeune femme dans la dureté des épreuves qui vont jauger sa résilience. Ce roman qu'on pourrait classer dans le genre feelgood ou romance contemporaine aborde multiples sujets tels que : la quête d'identité, le pardon, le drame familial ainsi que certains sujets tabous de nos sociétés. L'ouvrage est destiné à toutes les personnes susceptibles d'avoir soif d'évasion et de réflexion.

L.D.B. : Après l'essai, pourquoi avoir choisi le roman comme genre littéraire ?

A.E. : Les mots sont l'essence même de l'écriture et changer de genre littéraire offre une opportunité d'explorer et de repousser les limites de sa propre créativité.

L.D.B. : Puisqu'on n'écrit pas avant tout pour soi, comment se fera la communication autour de cette oeuvre afin qu'elle touche véritablement sa ou ses cible(s) ?

A.E. : La communication est bien le nerf de la guerre lors de la mise sur le marché d'un produit. Autodidacte et curieuse, je m'essaie à explorer tous les canaux de communication en m'appuyant essentiellement sur les réseaux sociaux où se touche plus aisément ma cible. Sans parler des articles de presse comme celui-ci dans un journal reconnu qu'est Les Dépêches de Brazzaville, rire. Toutefois, un événement dédicace est prévu dans les mois à venir afin non seulement de communiquer, mais aussi rencontrer de façon plus conviviale mes lecteurs.

L.D.B. : En parlant de présentation dédicace, où se fera-t-elle ?

A.E. : Afin de satisfaire mes deux plus grandes niches, je vais prévoir deux présentations dédicaces en France et au Congo.

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