Cabinda (Angola) — Quarante professionnels des institutions publiques à Cabinda participent, ce lundi, à un atelier multisectoriel sur les crimes contre la vie sauvage.
La formation, prévue pour trois jours, est promue par l'Organisation non gouvernementale (ONG) américaine, appelée Traffic Angola, en partenariat avec le Ministère de l'Environnement et le Bureau du Procureur général de la République (PGR).
Lors de l'ouverture du workshop, le secrétaire provincial de l'environnement, de la gestion des déchets solides et des services communautaires, Juliano Capita, a souligné l'importance de cette initiative, dans la mesure où elle ouvre un débat sur la vie sauvage dans la province.
Cabinda possède la plus grande forêt du pays et une vaste frontière avec la République du Congo et la République Démocratique du Congo, où peuvent être enregistrés des crimes contre la faune.
Selon lui, ce workshop conduira à changer la donne et à une meilleure compréhension de l'application systématique de la loi.
À son tour, la représentante de Traffic Angola, Joana Van Halsema, a déclaré que l'institution se concentre sur la conservation durable de l'environnement et sur la lutte contre le trafic d'espèces sauvages.
Ces actions de formation ont débuté en février 2023, dans les provinces de Cuando Cubango, Benguela, Moxico puis à Namibe, Cunene, Cuanza Sul, Bengo, Malanje, et postérieurement dans les provinces de Lundas Norte et Sul.
Au total, 136 personnes ont déjà été formées dans ces provinces, dont des agents de la police nationale, des secteurs de l'environnement et de la pêche et de magistrats du ministère public.
Les participants ont abordé entre autres thèmes "Les crimes environnementaux à la lumière de l'ordre juridique angolais", "Le rôle des tribunaux dans la lutte contre les infractions environnementales", ainsi que "La responsabilité du procureur dans la lutte contre le commerce illégal d'espèces sauvages".