L'Université d'Antananarivo reste fermée. Une réunion du Syndicat des Enseignants-Chercheurs et des Chercheurs-Enseignants de l'Enseignement Supérieur (SECES) s'est tenue hier dans l'enceinte du campus universitaire.
Le rapport de la réunion tenue ce vendredi avec la ministre de l'Enseignement supérieur était au menu. Le syndicat rapporte que « le problème sur ses revendications ne vient plus du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (MESupReS) mais des autres institutions». Et qu'il décide de poursuivre le mouvement concernant l'Université morte.
Les revendications continueront ainsi jusqu'à ce qu'elles soient satisfaites, mettent en garde les membres du SECES qui font appel au gouvernement. Les enseignements restent suspendus. Tous les cours sont en pause jusqu'à jeudi. « Nous avons entendu qu'un Conseil du gouvernement va se tenir à partir de demain (NDLR, hier) à Toamasina.
Nous espérons que nos demandes vont être dans l'ordre du jour de ce Conseil ; et que des solutions seront proposées afin de décider du sort des étudiants malgaches », explique le Professeur Sammy Grégoire, président du SECES Antananarivo. Une réunion est en préparation pour ce jeudi afin de faire un bilan sur ce Conseil du gouvernement spécial et aussi de décider de la suite de la manifestation.
Conseil spécial
Une source auprès du MESUPRES a confirmé qu'un Conseil du gouvernement spécial va se tenir à partir de ce jour. La ministre sera présente à ce conseil. Dans ce cas, le SECES demande à ce que tous ces problèmes y soient présentés. « Le paiement complet des heures supplémentaires et des vacations des années universitaires 2018 - 2019, 2019 - 2020 et 2021 - 2022.
Il y a aussi la demande d'accéder au titre de Professeur titulaire, directeur de recherches, professeure et directeur de recherches associé ainsi qu'au maître de conférences et maître de recherches», cite encore le président du syndicat. Des réponses positives sont fortement attendues par ses enseignants ainsi que les étudiants de l'Université d'Antananarivo. Dans le cas contraire, la situation risque de s'aggraver. Le SECES prépare une intensification du mouvement.