La famille de Martinez Zogo insiste sur la requalification du motif de "torture" en "assassinat" et demande une nouvelle autopsie pour éclaircir les circonstances du décès du journaliste. Pendant ce temps, les proches d'Amougou Belinga semblent anticiper sa libération prochaine, alimentant des rumeurs quant à une possible intervention politique. Des sources évoquent des efforts visant à assurer la libération d'Amougou Belinga, le principal suspect accusé d'être le commanditaire du meurtre du présentateur "Embouteillages".
Samuel Mvondo Ayolo, Directeur du Cabinet Civil à la présidence du Cameroun, serait activement impliqué dans cette démarche, sollicitant l'intervention du président Paul Biya et exerçant des pressions auprès du ministre de la défense. Cette stratégie implique également une communication renforcée des médias du groupe l'Anecdote en faveur du couple présidentiel pour présenter Amougou Belinga comme un allié de la propagande gouvernementale. Cependant, des questions se posent sur l'authenticité de ces actions et leurs motivations profondes.
Alors que la libération d'Amougou Belinga est apparemment en cours, des doutes surgissent sur la disparition de pièces cruciales du dossier de procédure, notamment des données téléphoniques. Les résultats des autopsies sur Martinez Zogo, qui n'ont pas clairement déterminé la cause du décès malgré les preuves de torture et d'enlèvement, suscitent également des interrogations. L'attention se tourne vers la protection potentielle de certaines personnes dans cette affaire et sur l'éventuelle manipulation de la vérité.
L'intervention politique pour la libération présumée d'Amougou Belinga soulève des questions sur la confiance envers le système judiciaire et l'équité du traitement. Malgré des assertions d'innocence, ces efforts interpellent sur l'intégrité de l'enquête et le respect du processus légal. Alors que l'attente continue, il est important de rester concentré sur la vérité derrière l'assassinat de Martinez Zogo et de garantir un procès équitable et transparent. Les médias joueront un rôle crucial pour informer l'opinion publique en cas de doutes sur la procédure.