Sur initiative du président Brésilien Lula da Silva, un sommet réunissant les pays d'Amazonie s'est ouvert le 8 août à Belém, dans l'espoir de trouver des solutions concrètes contre le réchauffement climatique.
Le sommet réunira les huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 pour protéger la forêt tropicale : Brésil, Bolivie, Colombie, Venezuela, Équateur, Guyane, Pérou et Suriname.
La République du Congo qui abrite également une importante forêt tropicale est représentée au plus haut sommet de l'Etat par Denis Sassou N'Guesso, président de la Commission climat du bassin du Congo. En effet, ce dernier mène un combat écologique depuis des décennies pour la défense de la nature, la protection de l'environnement et au profit du développement durable, de la paix et des générations futures.
Le sommet de l'Amazonie est une occasion de débattre des stratégies communes pour lutter contre la déforestation et promouvoir le développement durable dans cette région qui abrite environ 10 % de la biodiversité de la planète. Il s'agit aussi de revitaliser l'OTCA, dont les origines remontent à 1979, et de présenter une vision commune des pays de cette région.
Les huit pays de l'Amazonie veulent aussi définir une position commune pour parler d'une seule voix lors de la prochaine réunion de l'ONU sur les changements climatiques, la COP28, qui doit avoir lieu en novembre à Dubaï.
De nombreux leaders indigènes se sont également donné rendez-vous à Belém. Ils espèrent que leurs revendications sur le droit à la terre seront entendues.
À la tête du Brésil depuis janvier, le président Lula a fait de la protection de l'immense forêt tropicale sa priorité, puisque le pays abrite 60 % de la forêt amazonienne. Il s'est engagé à mettre un terme d'ici 2030 à la déforestation, qui a fortement augmenté.