Afrique Centrale: Union Européenne - Levée des sanctions à certaines personnalités congolaises

La Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) promet de réagir, dans les tout prochains jours, contre la décision de la communauté internationale, particulièrement de l'Union européenne, relative à la levée des sanctions prises contre certaines personnalités à travers le monde.

La FBCP, qui pense partager ses inquiétudes avec l'opinion tant nationale qu'internationale, dénonce l'ambiguïté des différentes décisions ainsi que la politique de deux poids deux mesures qui transparait dans ces sentences. « Nous organiserons, dans les jours à venir, un point de presse pour exprimer notre position par rapport au retrait dans la liste de la communauté internationale et de l'Union européenne, de certaines personnalités du régime Kabila, sanctionnées pour violations des droits de l'homme », a indiqué l'ONG dans un communiqué signé le 7 août par son président, Emmanuel Adu Cole.

Dans cette réaction, cette organisation se pose des questions sur les motivations de ces différents retraits, qui s'appliquent à certains et pas à d'autres. « La démarche de la communauté internationale est très floue. Nous nous posons des questions sur les critères qui militent à ces différents retraits, qui nous donnent l'impression d'assister à une justesse à double vitesse », a souligné Emmanuel Cole.

Pour la FBCP, la démarche vise à amener la communauté internationale à clarifier ses différentes positions par rapport à ces personnalités sanctionnées et à sanctionner. « Nous voulons que la communauté internationale qui nous accompagne dans cette lutte pour la défense des droits de l'homme soit claire et nous nous insurgeons contre cette politique de deux poids, deux mesures », a souligné M. Adu Cole. Et de noter qu'avec cette tension entre l'Occident et la Russie, la communauté internationale ne doit pas rester dans une position ambiguë par rapport à ses décisions en rapport avec l'exercice du pouvoir.

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L'ONG espère partager ses préoccupations avec la presse. Mais elle dit attendre aussi à cette activité les étudiants, les professeurs d'universités, les chercheurs en politique, les magistrats et avocats, les membres du gouvernement et de la société civile ainsi que ceux qui estiment être victimes de la gestion du pouvoir par ces personnalités sous sanctions de la communauté internationale et celles qui ont déjà été retirées de cette liste.

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