Madagascar: Toliara - Un étranger retraité, accusé de tourisme sexuel sur des mineures

Les forces de l'ordre ont découvert cinq jeunes filles mineures dans une chambre d'hôtel avec un étranger. L'homme conduit ces jeunes filles, âgées de 8 à 13 ans, dans sa chambre d'hôtel pour profiter d'elles.

« Il attirait les mineures en leur offrant de l'argent... », a indiqué une source sur place. « Les mineures qui sont victimes du tourisme sexuel sur la Grande île sont essentiellement des enfants issus de familles pauvres et de « milieux défavorisés« , poursuit la source. Le retraité avait un visa de touriste et s'est rendu dans le pays à plusieurs reprises au cours des cinq dernières années. Il a été arrêté et placé en garde à vue pendant 48 heures. Mais après son déferrement, samedi dernier, il a pu bénéficier d'une liberté provisoire. La décision de la justice inquiète les sociétés civiles. D'ailleurs, des témoins affirment avoir vu l'homme avec deux autres filles mineures dans la journée même du samedi, après sa libération.

Abus sexuel. Un autre retraité français de 70 ans, soupçonné d'abus sexuel sur une mineure de 14 ans a été arrêté par la police à la fin du mois de juin dans un hôtel à Toliara avec la jeune fille mineure dans sa chambre. Mais il a également bénéficié d'une liberté provisoire en attendant son procès qui aura lieu le 24 août prochain. Des étrangers restent donc impunis.

Alors que le Code pénal malgache stipule que « Les faits d'aider, d'assister, de protéger, de partager les produits de la prostitution d'autrui, d'entretenir même avec son consentement une personne en vue de la prostitution, de faire office d'intermédiaire entre les personnes se livrant à la prostitution ou à la débauche aux enfants mineurs de moins de 18 ans sont punis : 5 à 10 ans d'emprisonnement et d'une amende de 4.000.000 à 20.000.000 Ariary, si délit commis à l'égard d'un(e) mineur(e) accompagné(e) de contrainte, d'abus d'autorité ou de dol ou arme apparente ou cachée ou commis par l'époux, le père, la mère,...de la victime ; travaux forcés à temps et de 4.000.000 à 40.000.000 Ariary d'amende, si acte commis en bande organisée; travaux forcés à perpétuité et de 4.000.000 à 40.000.000 Ariary d'amende si acte commis avec torture ou actes de barbarie".

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