Huisken Lionel Jou Taneke, actuellement en poste en tant que Régisseur de la prison de Monatélé, est au centre d'une affaire choquante à la suite d'accusations selon lesquelles il aurait infligé 600 coups de matraque au détenu Thomas d'Aquin Ntep pendant son mandat en tant que régisseur à la prison d'Eseka. Cet acte inhumain et dégradant est sans précédent.
La famille de la victime déclare également que Lionel Huisken Jou Taneke aurait extorqué la somme de 7 millions de FCFA à Thomas d'Aquin Ntep en plus de l'avoir maltraité. Les détails de l'incident ont été décrits dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Justice, Laurent Esso, ainsi qu'au chef de l'État.
Un certificat médical émis par le Dr. Bertrand Aroga Afian de l'hôpital de district de Yoko le 26 juin atteste de l'état critique de Thomas d'Aquin Ntep, présentant des complications médicales nécessitant un traitement spécialisé et d'urgence en hépatologie et gastro-entérologie.
La santé de Thomas Ntep s'est fortement détériorée depuis les sévices subis. Malgré des soins hospitaliers récents, il souffre toujours de saignements rectaux et de vomissements de sang, en plus d'être dans l'incapacité de se tenir debout.
Le 25 juillet, une plainte a été déposée contre l'ancien directeur de la prison d'Eseka auprès du procureur de la République près le tribunal de première instance de Ntui. Les accusations portées contre lui incluent la torture, les coups et blessures, ainsi que l'escroquerie.
L'histoire de Thomas d'Aquin Ntep est complexe, ayant également été en conflit judiciaire avec le général Philippe Mpay qu'il accuse d'abus. Ces informations ont été partagées lors de mes rencontres avec Thomas Ntep à Yaoundé, en présence de certains confrères dont Stanislas Désiré Tchoua.
L'individu au centre de ces accusations, Huisken Lionel Jou Taneke, est le fils d'un ancien magistrat à la retraite. Né le 3 mars 1984, il réside dans le quartier Mendong à Yaoundé, près de Dovv. Il est originaire de Batachi, une localité située dans la commune de Mbouda, région de l'Ouest. Il a étudié à l'université de Soa et au lycée classique de Bafoussam.
Ces événements soulignent la nécessité d'une enquête approfondie pour établir la vérité et assurer que justice soit rendue dans cette affaire.