Un boucher a été retrouvé mort pendu chez lui. Sa femme l'a quitté deux jours plus tôt pour des raisons financières.
Une scène à fendre le coeur. Dans l'après-midi d'avant-hier, un chef de famille a été retrouvé mort pendu dans sa maison à Foulpointe. Le défunt avait une trentaine d'années et tenait une boucherie dans le quartier de Tanambaovao. De source auprès des personnes de l'entourage du défunt, ce dernier avait des différends conjugaux avec son épouse. Lasse de la vie commune qu'elle avait entretenue avec lui depuis des années, cette dernière a décidé de quitter le foyer.
Les personnes de l'entourage du chef de famille indiquent que son épouse est partie deux jours plus tôt. Elle a emmené avec elle leurs deux enfants. D'après les informations recueillies, l'épouse est revenue au domicile de ses parents. Suite au départ de sa femme, le boucher dépité se serait confié à ses proches, leur disant qu'il allait se donner la mort mais ces derniers ont tout fait pour le convaincre de ne pas prendre une pareille décision. Dès le premier jour, le chef de famille rongé par la solitude semblait afficher une attitude suspecte pour passer à l'acte le lendemain.
Solitude
Il était seul chez lui lorsqu'il a été retrouvé mort. C'est une scène de désolation qui attendaient les personnes ayant fait la découverte macabre avant-hier aux alentours de midi. Son corps inerte était suspendu sur une poutre avec une corde lui serrant le cou. Sitôt alertée, la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Foulpointe a dépêché des éléments sur les lieux.
Des enquêtes de voisinage ont révélé le plan suicidaire du chef de famille. La piste criminelle n'a pas été de ce fait privilégiée. La mère ainsi que d'autres membres de la famille du défunt habitent à Foulpointe même. Sa grande soeur a entre autres fait part du projet de son jeune frère de se donner la mort, avant que l'irréparable ne soit commis.
Sa dépouille a été acheminée hier dans sa ville natale à Vavatenina. Les proches du malheureux révèlent que son épouse partie se serait plainte de la gestion de ressources dans leur ménage. Alors que le boucher n'aurait pas rechigné à mettre beaucoup d'argent dans sa passion qu'est le combat de coq, les besoins familiaux auraient été relégués au second plan.