Les activités économiques tournent au ralenti dans plusieurs agglomérations ainsi qu'à Mambasa-Centre (Ituri) depuis quelques mois à cause de l'activisme des rebelles des ADF, ont indiqué lundi 8 août des sources locales.
De nombreux exploitants d'or, de bois et les agriculteurs ont peur d'accéder dans le forêt, en raison de la présence de ce groupe armé. Par conséquent, les prix des denrées alimentaires ont augmenté, renseigne la Nouvelle société civile du Congo (NSCC).
De nombreux habitants travaillent dans l'exploitation artisanale de l'or et de bois, l'agriculture et dans le commerce. Ces activités constituent les principales sources de revenu dans le territoire de Mambasa.
Cependant, elles sont paralysées dans plusieurs centres commerciaux.
Les opérateurs économiques se disent asphyxies et leurs mouvements sont très limités à cause de l'insécurité.
La présence des ADF, notamment dans les chefferies de Babila Babombi et Bakwanza, constitue un gros problème pour eux.
Selon la NSCC/Mambasa, ces hommes armés se rapprochent de plus en plus de Mambasa-Centre vers le village Manya, à environ 15 kilomètres.
La plupart des paysans et opérateurs économiques ont dû abandonner leurs activités.
Cette situation entraine une hausse des prix de plusieurs denrées alimentaires.
Une botte de feuille de manioc est passée de 500 à 2000 francs congolais. Un régime de bananes plantins, qui valait avant 5 000 se négocie actuellement à 15 000 francs congolais.
John Vuleverrvo, président de la Nouvelle société civile de Mambasa, alerte les autorités et les invite à prendre des mesures nécessaires pour contrer cette hausse de prix.
L'administrateur du territoire de Mambasa déclare que l'armée est à l'œuvre pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.