Afrique: En marge de sa couverture des jeux de la Francophonie, Roger Muntu a mis à profit son séjour à Kinshasa pour conférer avec les étudiants de l'UCCM

Les cameras se sont éteintes sur la 9è édition des jeux de la Francophonie qui a fermé avec succès ses portes, dimanche 6 juin de la semaine qui vient de se clôturer. Elle laisse derrière elle un effet de rémanence dans les souvenirs des kinoises et kinois qui n'arrêtent d'en parler avec joie à travers toutes les rues de la Capitale. Roger Muntu, journaliste et animateur congolais à la Voix de l'Amérique, a été parmi la cohorte de journalistes y accrédités pour la couverture de ce grand rendez-vous.

Ayant mis à profit son séjour dans la capitale congolaise, durant l'avant-midi du jour d'ouverture de ces jeux à "la francophone", soit vendredi 28 juillet de la semaine écoulée, l'homme a eu à conférer avec les étudiants en sciences de l'information et de la communication de l'UCCM, Université Chrétienne Cardinal Malula. La causerie s'est déroulée autour du thème : "Les contraintes dans la pratique de la profession du journalisme dans un média étranger à l'heure des enjeux internationaux".

Cet entretien qui a été voulu sous forme d'un colloque scientifique, a eu lieu sous l'initiative et la supervision du Secrétaire Général en charge de la Recherche scientifique de la "dite" université, le Professeur Alain Yele-Yele Alami.

Voilà ce qui a justifié sa présence sur la table des orateurs, avec à ses côtés, en plus de l'orateur principal, le chef du département SIC, en la personne du Chef des Travaux Alain Musangu, ainsi que celui du "dito" Relations Internationales, le PHD Fanfan Fwamba Longa.

Dans son mot de contextualisation du sens de la rencontre, l'homme en charge des recherches à l'UCCM a encouragé les étudiants à réagir face à ce thème en le confrontant avec tout ce qu'ils ont déjà reçu comme bagage intellectuel en matière de journalisme.

Le Chef des Travaux Alain Musangu a, lors de sa prise de parole d'éclaircissement du thème, réussi à dénicher a priori la contrainte clé parmi celles auxquelles se trouve butée la pratique de la profession journalistique dans un média étranger.

Il s'agit pour lui du fait pour chaque pays du monde de faire usage de sa radio comme outil de propagande de sa politique ou, voire, de sa diplomatie. Le cas de La Voix de l'Amérique où travaille Roger Muntu, depuis 25 ans, vient en appui à son assertion : "La Voix de l'Amérique a pour seul rôle, celui de refléter l'opinion du gouvernement américain et de façonner en même temps celle du monde entier autour de sa politique".

C'est ce qu'a confirmé Roger Muntu lors de son intervention qu'il a mise à profit pour renchérir sur l'affirmation du CT Alain, en mettant en exergue le fait que La Voix de l'Amérique a été surtout créée pour répandre dans le monde la façon de vivre des américains.

Dans ses explications durant le ballet des questions et réponses qui a fait suite à ses propos liminaires, Roger Muntu a mis en exergue plusieurs choses dont ses deux émissions qu'il anime sur les antennes de la VOA. C'est allusion faite, au niveau de la radio, à "RM Show" : un moment de grande écoute qu'il anime avec brio, un peu à la manière de fameux Roger-Guy Folly et Georges Cooliner ; à l'échelle de la télévision, faut-il le dire à sa place, Roger Muntu anime avec brio l'une des plus répandues émissions de la Voix de l'Amérique, à savoir "Vous et Nous", une émission qu'il présente de concert avec sa consoeur Ginny Niwa, elle aussi congolaise de pure souche. Il s'agit d'un programme qui a lieu autour des histoires des gens qui ont réussi dans leurs vies, de l'anglais : "success stories".

Roger Muntu avait pour l'accompagner sur le plan de la prise de vue, Madame Chouchou Kahowa, prestataire à la Voix de l'Amérique à partir d'ici.

Peu importe les contraintes d'ordre éditorial, légal et réglementaire qui arrivent à lui rabattre un peu son caquet de radio-télédiffuseur, par le fait pour ces contraintes de faire de la VOA le relai de la politique internationale des Etats-Unis , il y a lieu de jeter quand même des fleurs à Roger Muntu pour avoir réussi à introduire dans les grilles de programme de ce qu'il appelle la RTNC américaine, en ce moment des enjeux internationaux, le journal et autres émissions en lingala.

A la radio plus précisément, Roger Muntu a réussi à "imposer" des séquences de débats autour des sujets variés dont, entre autres, celui relatif aux confrontations de sons de cloches entre ceux qui sont au pouvoir et leurs opposants, tous nations du monde confondues. Ce qui lui vaut de dépasser à l'heure actuelle plus de deux millions d'auditeurs et de téléspectateurs.

Reste à souligner que Roger Muntu n'est pas venu mains vides à ce colloque avec ses futurs confrères. L'homme avait dans son paquet un lot en quantité industrielle de stylos portant mention "LA voix de l'Amérique", ainsi que des parasols et d'autres cadeaux pas les moindres.

A en croire les témoignages, il a posé le même geste en faveur des étudiants de l'IFASIC où il a été la veille de sa présence à l'UCCM.

A ces deux groupes d'étudiants en SIC il a promis des ordinateurs ainsi que la construction au sein de leurs Alma Mater respectives des studios-écoles selon les normes du temps présent. Ces gestes et promesses, faut-il le souligner, il les a posés et faits en sa qualité de patron de la fondation RMEF, entendez : Roger Muntu Education Foundation.

Voilà ce qui a été pour lui l'occasion, durant ces neuvièmes jeux de la Francophonie où il a eu pour rôle, celui de reporter pour le compte de la Voix de l'Amérique, de ne pas filer à l'anglaise.

Pour le Chef des travaux Jacob Shakobe du département philo, a qui il a été revenu le rôle de distributeur de la parole tout au long des entretiens qui ont eu lieu, Roger Muntu est une très haute fierté congolaise à travers les ondes et les antennes de La Voix de l'Amérique.

C'est ici l'occasion de saluer Eddy Isango, un autre journaliste congolais, prestataire, lui aussi avec brio, à La Voice Of America.

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