Les travaux d'installation des pylônes du projet de transport par câble engendrent la grogne des usagers de la route des Hydrocarbures. Ils devront prendre leur mal en patience puisque la perturbation de la circulation s'étalera jusqu'à la fin du mois d'août.
La circulation à Ankorondrano sera perturbée jusqu'à la fin de ce mois en raison de l'installation des pylônes du projet de transport par câble. C'est le cas pour le Boulevard de l'Europe allant vers Ankazomanga depuis le 26 juillet jusqu'au 22 août. Il en sera de même pour la Route Ravoninahitriniarivo du 16 au 31 août (devant Materauto) où une seule voie est ouverte à la circulation du public sur les deux sens.
L'axe devant Galana connaitra également des perturbations jusqu'au 31 août. Malgré la présence des agents de circulation et la période de vacances, des bouchons se forment toujours sur cet axe, surtout aux heures de pointe. La construction de la ligne téléphérique a pour objectif de désengorger la Capitale mais les travaux d'installation de pylônes provoquent la grogne des usagers pour la gêne occasionnée.
A en croire le communiqué de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) sur le programme de coupure de circulation, les travaux se poursuivront encore durant les Jeux des Iles. Tout en sachant que quelques hôtels susceptibles d'accueillir des compétiteurs et officiels se trouvent sur la Route des Hydrocarbures.
Infrastructures
En attendant l'achèvement des travaux, les usagers qui empruntent quotidiennement la route des Hydrocarbures sont contraints de modifier leurs programmes, notamment l'heure du départ de la maison pour ne pas être en retard au travail. « Je quitte mon domicile une heure plus tôt pour arriver à l'heure au travail. Une route encombrée entre le domicile et le lieu de travail est non seulement désagréable mais cela provoque également du stress au travail », témoigne une mère de famille. Concernant les infrastructures routières, des efforts ont été faits mais beaucoup reste encore à faire. Lorsque la pluie tombe, les voitures légères ont des difficultés à emprunter certains axes routiers de la Capitale à cause de la montée des eaux.