Le Président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a rendu une visite à la directrice générale de Les Editions Sidwaya, mercredi 9 aout 2023. Il est venu dire « merci » au Journal de tous les Burkinabè pour la parfaite collaboration.
Avant de quitter ses fonctions, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo poursuit ses visites pour dire au revoir à ses collaborateurs notamment les médias. Le mercredi 9 août 2023, ce fut le tour de Les Editions Sidwaya et sa Directrice générale (DG) de recevoir le président de l'instance de régulation des médias et ses collaborateurs.
Au cours de cette visite qu'il a qualifié de courtoisie, il a remercié la DG et l'ensemble de l'équipe de Sidwaya pour la bonne collaboration. « Au moment où, mon mandat à la tête du CSC prend fin, je suis passé pour dire merci pour la bonne collaboration mais aussi merci pour avoir été l'un des médias modèles pendant mon mandat », a déclaré M. Bamogo.
En effet, durant son mandat à la tête du CSC, Sidwaya n'a jamais été interpelé pour des manquements aux règles professionnelles. Il a estimé qu'en tant que média d'Etat, Sidwaya a une double responsabilité, à savoir, celle d'être un média professionnel et responsable, mais, surtout celle d'être un média modèle pour les autres acteurs médiatiques de notre pays.
« Je pense que durant le mandat que j'ai pu conduire, cet effort a été fait au niveau de ce média d'Etat et je voudrais les en féliciter. Je souhaite que cela se poursuive pour le bien de notre pays qui traverse des moments difficiles », a reconnu M. Bamogo. A l'occasion, le président du CSC a désigné la DG de Sidwaya « Ambassadeur du CSC pour la régulation participative ».
Abdoulazize Bamogo a rappelé qu'il y'a un nombre très élevé de médias, une explosion du nombre de médias surtout avec internet. « Aujourd'hui, il y a de plus en plus de sites d'informations en ligne, de web radio, de web télé », a-t-il dit. Et, il a reconnu que le CSC avec les moyens qu'il a ne peut pas observer le contenu de tous les médias. C'est pourquoi, l'institution a décidé d'avoir une approche de régulation participative.
« Nous demandons que le citoyen qui lit un journal, qui écoute une radio, qui suit une télévision, doit se comporter comme le prolongement du CSC. Donc, consommer le média avec un esprit critique en regardant s'il y a quelque chose qui semble être un problème, qu'il alerte l'institution en charge de la régulation. Nous avons mis en place deux numéros WhatsApp, mais aussi une plateforme en ligne où le citoyen peut par message écrit ou par message vocal saisir l'institution », a expliqué le président du CSC.
Il a ajouté : « pour permettre à nos concitoyens de mieux participer à cet exercice de régulation, nous avons désigné des ambassadeurs ». Concrètement, a-t-il affirmé, le rôle des ambassadeurs, c'est de sensibiliser nos concitoyens à jouer ce rôle de sorte que s'il y a un problème, qu'on ne s'en prenne pas au média, mais qu'on saisisse le régulateur pour qu'il puisse régler le problème qui se pose.
Il a également soutenu que le rôle de l'ambassadeur, c'est aussi de promouvoir les dix conseils initiés par le CSC, qui s'adressent aux citoyens burkinabè pour des comportements responsables sur les réseaux sociaux et dans les émissions d'expression directe. Donc chaque fois que possible, selon lui, l'ambassadeur devra promouvoir ces dix conseils pour que les citoyens adoptent des comportements responsables « parce que le contexte que nous traversons est très difficile et nous oblige à communiquer de façon responsable sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les émissions d'expression directe ».