Thilogne (Matam) — L'initiative »Thilogne ville verte » se veut »un bouclier contre l'avancée du désert » tout en contribuant à mettre en place un cadre de vie propice à l'épanouissement social des populations de cette commune située dans la région de Matam, a indiqué son chargé de la communication et de la sensibilisation, Samba Diawara.
»Thilogne ville verte veut être un bouclier contre l'avancée du désert avec le slogan planter un arbre dans le coeur de chaque enfant. Nous organisons, dans cette dynamique, fréquemment dans la ville, des campagnes de sensibilisation à travers des conférences publiques, du porte à porte », a-t-il dit.
Accordant un entretien avec l'APS, le jeune défenseur de l'environnement a fait savoir que des émissions de radio et des concerts sont organisés pour faire porter le combat pour la nature à toute la population.
Il a soutenu qu'un programme de reboisement d'arbres dans toutes les grandes artères de la ville est au menu de cette campagne de sensibilisation.
»Notre objectif est aussi de sensibiliser la population à adopter au quotidien des réflexes et des comportements plus respectueux de la nature », a dit M. Diawara.
Selon lui, »Thilogne ville verte » entend participer à la baisse, à long terme, du réchauffement climatique, la restauration d'un cycle saisonnier normal afin d'endiguer les phénomènes climatiques extrêmes caractérisés par de longues saisons arides, chaudes et très courtes.
Il a annoncé qu'un week-end de reboisement est prévu les 26 et 27 août dans la commune de Thilogne, notamment dans les quartiers Madina Kadié Pawé, Thilogne Tokossel et Mollé.
Samba Diawara a relevé qu'à l'image de »Thilogne verte », d'autres projets de préservation de l'environnement de ce genre ont vu le jour dans le Fouta.
»Dans plusieurs localités de la région, nous avons constaté que des initiatives pareilles se succèdent en faveur de l'environnement. Elles ont toutes suivi la dynamique dénommée Fouta ville-verte », a-t-il fait savoir.
Il a rappelé que ce projet Fouta ville-verte a été créé en 2016 à l'occasion du Festival international culture et développement de Thilogne (FESCUD) à la suite d'une »prise de conscience de la dégradation du cadre de vie dans le Fouta et de la hausse accablante des températures ».