C'est un Tshisekedi requinqué qui a pris la parole hier, au sommet à Belém au Brésil où il participe au sommet sur le bassin de l'Amazonie. A l'interne, le Chef de l'Etat bat le record de toutes les intentions de vote après le succès des IXès jeux de la francophonie. C'est le deuxième pari gagné de ce premier quinquennat après la visite du souverain pontife en République démocratique du Congo.
Le troisième défi, c'est les élections de décembre prochain. Sur ce point, le gouvernement ne lésine pas sur les moyens à l'instar de la visite du Pape François ou des IXès jeux de la Francophonie. La machine tourne à plein régime, en vue de doter la centrale électorale des moyens nécessaires. Devant la détermination du Chef de l'Etat à voir la CENI organiser ces élections, rien n'est donc laissé au hasard.
Toutes les forces à l'interne et à l'externe ont milité en faveur d'un dialogue plutôt que d'organiser les élections dans des conditions actuelles. La dernière tentative en date est celle des églises catholique et protestante. Les deux institutions religieuses ont demandé de revisiter le fichier électoral. Mais c'était, sans compter avec la détermination de la CENI qui s'en tient au respect de son calendrier.
Tshisekedi a désormais le vent en poupe. Ceux qui ont choisi de ne pas prendre part à ce processus électoral 2023, ne sauront plus arrêter ce train qui s'approche du terminal. Les provinciales et les municipales restent le dernier recours pour ceux qui n'ont pas pu déposer leurs candidatures à la députation nationale.
Les bureaux de réception et traitement des candidatures sont ouverts depuis le 3 août et devront se clôturer le 22 août prochain. C'est donc la course contre la montre. Un engouement sans pareil est enregistré devant les bureaux de la CENI au point que cette institution d'appui à la démocratie semble déborder. Ceux qui se sont trouvés du bon côté de l'histoire, ont préparé leurs dossiers sans aucune précipitation. Mais, par contre, les retardataires qui ont attendu jusqu'à la dernière minute, ont, pour la plupart été recalés pour n'avoir pas réuni tous les éléments de dossiers.
En attendant, Tshisekedi conforte sa position. Kinshasa abrite fin août probablement le 25 août prochain, le premier sommet trilatéral sur les forêts tropicales du monde. Il sera question pour le président brésilien et son homologue indonésien de se rendre en République démocratique du Congo.
La preuve que le pays de Lumumba retrouve ses lettres de noblesse sur l'échiquier international où on parle de l'Environnement. La forêt du bassin du Congo sera valorisée grâce au leadership de Tshisekedi qui continue d'engranger des succès sur le plan continental.