« Il est crucial que nous donnions la priorité aux négociations diplomatiques et au dialogue comme socle de notre approche », a déclaré le président du Nigeria, qui assure la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).Une déclaration faite ce jeudi à Abuja par Bola Tinubu à l'ouverture d'un nouveau sommet de la Cédéao sur le Niger. Comme rapporte l’Afp.
L'organisation doit engager « toutes les parties concernées, y compris les auteurs du coup dans des discussions sérieuses afin de les convaincre de renoncer au pouvoir et de rétablir le président Bazoum », a-t-il poursuivi.
A noter qu’il s’agit de la première réunion des dirigeants de la Cédéao depuis l'expiration de leur ultimatum lancé aux militaires lors d'un premier sommet de l'organisation le 30 juillet.« Malheureusement, l'ultimatum que nous avons lancé lors du premier sommet n'a pas donné les résultats escomptés », a reconnu M. Tinubu. Qui a cependant ajouté qu'il était du devoir de la Cédéao « d'épuiser toutes les voies de dialogue pour assurer un retour rapide à la gouvernance constitutionnelle au Niger ».
Tous les présidents du bloc ouest-africain participent à ce sommet hormis ceux de la Gambie, du Liberia et du Cap-vert, qui ont envoyé des représentants. Après le discours du président Tinubu, les chefs d'Etat se sont retirés pour une réunion à huis-clos. Les présidents du Burundi et de la Mauritanie, non-membres de la Cedeao mais invités par celle-ci, sont également présents à ce sommet. Tout comme des représentants de l'Algérie, de la Libye, mais aussi des Nations-Unies ou de l'Union Africaine.