Afrique: 9es jeux de la Francophonie - Le ministre Patrick Muyaya recadre les journalistes sur des questions diplomatiques

Le ministre de la Communication et Médias de la République démocratique du Congo (RDC), Patrick Muyaya Katembwe, a, au cours d'un briefing avec la presse lors des neuvièmes Jeux de la Francophonie, tenus à Kinshasa du 27 juillet au 6 août, recadré les journalistes quant aux questions diplomatiques.

Lors de la tenue des neuvièmes Jeux de la francophonie, les langues se sont déliées dans tout le sens, notamment du rapprochement ou mieux de la visite du président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso, au Rwanda et de son absence à la cérémonie d'ouverture de ces jeux, le 27 juillet au stade des Martyrs de la Pentecôte. Répondant à la question d'un journaliste de son pays sur cette question qui a fait l'actualité même au sein de la population, au cours d'un briefing pendant ces jeux, le ministre de la Communication et des Médias de la RDC a d'abord éclairé la lanterne sur l'absence du chef de l'État congolais à l'ouverture des jeux.

« Le président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso, était attendu à Kinshasa à l'ouverture des jeux. Il n'est pas arrivé simplement parce qu'il était parti en Russie pour le sommet Russie-Afrique. En dépit de ce conflit de calendrier, il s'est fait représenter par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui avait dans sa délégation plusieurs ministres, notamment le ministre Thierry Moungalla de la communication. Cette présence à la cérémonie marquant le début des neuvièmes Jeux de la Francophonie illustre déjà la nature des rapports que nous avons », a-t-il précisé.

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Poursuivant son propos, Patrick Muyaya Katembwe a dit : « Chaque pays, comme je l'ai dit la dernière fois, est souverain et libre d'avoir sa stratégie diplomatique. Que la République du Congo ou la République centrafricaine se rapprochent du Rwanda, nous respectons leur choix. Ici, il faut comprendre la frustration du reste justifiée ou compréhensive des Congolais lorsqu'ils estiment du fait de notre proximité avec le Congo-Brazzaville, il ne peut pas se rapprocher du Rwanda dans ce contexte. Ça c'est une opinion congolaise qui s'est exprimée, qui est justifiée, il faut la respecter, parce que les citoyens ont le droit de s'exprimer sur la situation générale qui se passe dans la sous-région. »

Indiquant par la suite qu'il n'est pas acceptable et cela vaut pour la presse et pour tout le monde. « On ne prend pas la parole pour insulter ou prononcer des propos discourtois envers un quidam ou envers un chef d'État. Je pense que nous avons eu l'occasion, au terme de la réunion entre les deux Premiers ministres, de parler principalement des sujets qui intéressent nos deux pays, à savoir l'énergie, le bassin forestier, le pont route-rail », a-t-il martelé.

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