Les enseignants s'entraident. En faisant la grève le syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l'Enseignement supérieur (SECES) continue de revendiquer ses droits. Le mouvement se répand dans toutes les universités. Celles de Fianarantsoa et d'Antsiranana ont présenté leur appui au SECES d'Antananarivo depuis ce mardi. Les demandes de ces enseignants n'ont pas été prises en main par les autorités qu'ils ont jugées compétentes.
Le Conseil des ministres de ce mercredi était un espoir pour satisfaire les revendications. Une note a été présentée, hier, par le SECES Antsiranana pour montrer son mécontentement, mais aussi son appui au SECES Antananarivo. Pour le cas de l'Université d'Antananarivo, les membres du SECES ont organisé, hier, un « sit-in » dans le campus. « Un mouvement dans le calme en respectant les lois et l'ordre public », explique Professeur Sammy Grégoire, le président du SECES Antananarivo.
Le SECES auprès de l'Université d'Antsiranana n'a montré son soutien au mouvement que depuis hier. Parmi les revendications de ces enseignants figurent le paiement des vacations des années universitaires depuis 2018 jusqu'en 2022.
Répos négatives
L'antenne du SECES Antsiranana a remarqué que les demandes du conseil national datant des 8 et 9 juin dernier n'ont pas récolté que des réponses négatives. La note a donc mentionné que « Si les réponses restent toujours désagréables jusqu'au 21 août, l'Université d'Antsiranana continuera de fermer ses portes jusqu'à une durée illimitée ». Ce problème sur le non-paiement des droits ne s'applique pas seulement à l'université d'Antananarivo. Il s'est répandu dans toute l'Île.
Pour le cas du SECES Fianarantsoa, les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants sont libres de choisir la manière dont ils vont exécuter cette décision. « Certains vont directement suspendre les cours, d'autres vont faire passer les examens aux étudiants, mais ne vont pas publier les résultats », explique le président du SECES Fianarantsoa. Pour Fianarantsoa et Antananarivo, la rencontre avec le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESUPRES) a été infructueuse. L'ultimatum et les revendications se poursuivent.