En marge du sommet sur le Bassin de l'Amazonie, qui s'est tenu du 08 au 09 août 2023 dans la ville brésilienne de Belem, les présidents Lula Da Silva du Brésil et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République Démocratique du Congo ont eu de fructueux échanges le
mercredi 09 août. Ceux-ci ont porté, indique-t-on, sur les perspectives immédiates de coopération bilatérale, la dynamique de la préservation des forêts tropicales et plusieurs questions de politique internationale.
S'agissant du tout premier Sommet trilatéral RDC-Brésil-Indonésie qui devrait se tenir prochainement à Kinshasa, en vue d'engager des réflexions approfondies entre leurs Chefs d'Etat et leurs experts au sujet des compensations financières à exiger aux pays pollueurs de la
planète, le président Lula a sollicité un délai de préparation avant d'en fixer la date par voie diplomatique. On rappelle que cette rencontre devrait baliser la voie à un plan d'action commun entre les Etats pourvoyeurs de la planète en tonnes de carbones avec trois grandes forêts tropicales (Bassins de l'Amazonie, du Congo et de Bornéo Mekong) en vue de mieux défendre leurs intérêts dans la revendication des dividendes financiers à la mesure de leur contribution dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Mais on retient du Sommet de l'Amazonie que les pays qui contribuent le plus à la régulation du climat, à savoir le Brésil, la Bolivie, la Colombie, le Pérou, l'Equateur, le Guyana , le Surinam et l'Indonésie, entendent bénéficier des fonds spéciaux dits «crédits-carbone», en termes de milliards et millions de dollars américains, pour la protection de leurs forêts et cours d'eaux.