Afrique Centrale: Circulation routière - Les mesures prises par la PNC rendent fluides les rues de Kinshasa

Les Kinois peuvent se déplacer dans peu de temps et arriver à destination dans plusieurs coins. Les bouchons, principales causes de retard sont sensiblement réduit bien que beaucoup reste à faire. Les reporters de quelques médias ont fait une ronde dans plusieurs ronds-points de la ville pour s'imprégner de la mise en œuvre de certaines mesures prises par le commissaire provincial de la police nationale congolaise. Il y a quelques mois passés, circuler à Kinshasa devenait de plus en plus problématique du fait de la fréquence des embouteillages au quotidien. S'il y a une chose bien connue de tous, c'est qu'à Kinshasa, ça bouchonnait. A ce jour, des Kinois ne font presque plus des heures de trajet pour se rendre d'un point à un autre. Les décisions prises par le Commissaire Divisionnaire adjoint Blaise Mbula Kilimbalimba produisent des effets du jour au lendemain.

«De ce côté, on observe quelques embouteillages que le soir. Merci au général pour ces mesures prises. Il y a aussi diminution de la tracasserie routière et la route est devenue fluide. Je lui demande cependant de renforcer ses décisions », témoigne un chauffeur taxi qui oeuvre depuis 10 ans sur l'axe Magassin Kintambo -Pompage-Station centre supérieure et DGC dans la commune de Ngaliema.

En effet, un autre chauffeur qui oeuvre depuis 2017 sur ce tronçons sollicite qu'on fixe des heures pour la circulation des gros camions.

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«Ils sont aussi à la base des embouteillages», Martèle Muza.

Toutefois, il est difficile de parler de cette réalité dans certains carrefours. À Magasin Kintambo par exemple, les taxis motos ont mis en place leurs arrêts sur la chaussée dans tous les sens. Piétons, automobilistes et motos, se battent pour se frayer un passage.

« Et cela se passe sous l'oeil impuissant des agents de la police commis pour réguler la circulation», se plaignent des piétons que nous avons interviewés.

Ils estiment que pour mettre fin aux embouteillages, il faut mettre des PCR professionnels et non ceux qui quémandent l'argent auprès des autorités qui les connaissent.

«Ils courts derrière les autorités qu'ils connaissent pour demander l'argent au lieu de réguler la circulation. Une fois que leurs connaissances passent, ils s'en foutent du reste. En plus de cela, les taxis motos sont partout. Ce n'était pas le cas ici. Les motards avaient des places appropriées. On ne peut même pas se tenir debout à cause de l'engouement », insiste Dieumerci avec une tonalité nerveuse.

Situation similaire à UPN-Rond point Ngaba et victoire

Sur certains tronçons, les camions des sociétés Brassicoles, bus communément appelés 207 et des remorques qui vendent des ciments sont aussi à la base des embouteillages observés dans la capitale de la RDC.

A ce sujet, depuis sa prise de fonction à la tête de la Police nationale Congolaise de la Ville-province de Kinshasa, le Commissaire Divisionnaire Adjoint, Blaise Kilimbalimba reste ferme. Il descend par surprise dans différents points chauds pour observer personnellement les mauvais comportements des chauffeurs.

A chaque fois, il rappelle à la police de circulation routière et d'autres unités d'appui à la Police de circulation routière (PCR) à bien faire leurs devoirs mais, aussi, les usagers de changer des comportements en respectant le code de la route.

Il sied de souligner que pendant son passage, tous les véhicules avec à son bord policier ou militaire qui se sont spécialisés à prendre le sens contraire rebroussent chemin.

La campagne de sensibilisation sur le respect du code de la route se poursuit en attendant la levée de la courtoisie routière.

Pour ce faire, les différentes mesures prises par le Commissaire Provinciale de la Ville de Kinshasa ont été bel et bien saluées tant par les chauffeurs que par les personnels qui se sont plus victimes des tracasseries routières. Ainsi, il va falloir allouer des moyens conséquents au Général Blaise Kilimbalimba pour maintenir le cap afin de bien gérer la Ville-province de Kinshasa.

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